Bienvenue sur world-blogueur.com ! Ce blog rassemble les récits et photos de mes périples et expériences près d'ici ou à travers le monde. Des voyages à vélo, en bus, en train, sac à dos, en fourgon, en famille, en montagne ou tout au nord... Consultez également ma bibliothèque qui rassemble mes comptes-rendus de lecture, et inscrivez-vous à la newsletter afin d'être informé des dernières mises à jour. Bonne route...

mercredi 22 août 2007

Un peu de Croatie en passant par l'Italie (1/2)

En fourgon direction la Croatie. Récit en images d'un petit périple en liberté, jusqu'à l'Ile de Krk. Récit en images de la quête d'un lieu à l'écart de la surpopulation touristique des côtes croates au mois d'août. Récit en images d'une douce remontée par l'Italie.

Du 12 au 19/08/2007


Ile de Krk











Istrie










Un peu de Croatie, en passant par l'Italie (2/2)


Bergame







Breschia














dimanche 12 août 2007

Mali - Burkina Faso, le grand livre de l'Afrique (1/3)


Quatre semaines dédiées à parcourir les routes, les pistes et les villes africaines. Finalement , celles ci ont peu à offrir au visiteur amoureux de belles pierres ou de monuments.

Les paysages parfois sublimes et l'authenticité des instants vous font pénétrer au cœur de cette vie africaine.

Les rencontres, fil conducteur du voyage; rencontres avec les maliens et les burkinabés, rencontre avec une culture inondée d'hospitalité et de solidarité, rencontres avec des villageois ou des citadins, qui nous éclairent un peu plus à chaque fois sur leurs valeurs, leurs coutumes ou leur foi. L'Afrique de l'ouest est avant tout une terre de rencontres et de partage, une terre qui vous initie, qui vous instruit.

Une terre pauvre, très pauvre, souvent peu considérée par le reste du monde. Les Maliens et les Burkinabés lui répondent ainsi: en vous ouvrant leur porte et leurs deux bras...



16/07/2007



3 heures de retard à l'arrivée à Bamako, nous nous sommes couchés à 5h30 du matin, pas le temps de profiter de la ville, un sommeil peu réparateur et nous nous levons. Effectivement, Camille et Sébastien, nos amis des Emirats sont également à Bamako, à l'occasion du mariage d'amis. Ils nous retrouvent à l'hôtel et nous nous engageons pour une promenade haute en couleurs: Boubous et musique, bébés et sourires, des milliers de tas de choses à vendre partout et tout le temps, le tout au milieu de véhicules désossés et de mobylettes d'un autre temps pétaradantes.
Premier contact prometteur, vivement la suite...


17/07/2007


Nous profitons de cette journée off pour constituer notre programme. Programme prévisionnel : remonter le fleuve Niger par la route et les pistes, par étapes, et ce jusqu'au Pays Dogon. Ensuite, nous prendrons plein sud pour rallier Ouagadougou au Burkina Faso. Tout dépendra du temps passé dans les transports, ils semblent constituer à eux seuls, une aventure singulière... 
Promenade sur les hauteurs de Bamako, arrosée par le fleuve Niger.


18/07/2007


Départ matinal  en taxi pour la gare routière. nous devons rejoindre Segou, ville au bord du fleuve Niger, à 230 kilomètres de Bamako. Nous achetons nos billets, on nous annonce après coup que le bus est parti depuis 10 minutes... On négocie finalement avec le chauffeur du bus qui va à Mopti, pour qu'il nous lâche à Segou.
Après 4 heures de route à observer les villages de cases, rassemblés autour de leur four en argile, nous arrivons à destination. Nous trouvons un hôtel, sommaire mais sur les rives du fleuve Niger.


Nous déjeunons et je pars me promener seul dans le village.
Point de goudron mais des chèvres qui gambadent à souhait, des gamins qui viennent me serrer la main pour me dire bonjour et me demander si ça va... Segou semble paisible et les habitants très ouverts.
Les discussions vont bon train, je m'assieds avec un homme qui me fait profiter de sa petite radio, pour écouter les infos de RFI, un autre me parle de son premier jour de classe en septembre 1954, on m'offre du miel et des fruits... Il me semble que je suis le seul "toubabou" (blanc) à l'horizon.
Je parviens jusqu'au bout de la jetée, c'est alors que je rentre avec force mais douceur dans le "grand livre de l'Afrique". Toutes les images, les sons les odeurs que j'imaginais avant le départ, se concentrent sur cette vue que j'ai.
Les pêcheurs jettent de leur pirogue, leurs filets à l'eau, les femmes lavent le linge dans le fleuve, les enfants font leur toilette, des dizaines d'embarcations débarquent des denrées à destination des ânes ou des charrettes attendant patiemment sur le bord...





Je suis assis les pieds au dessus de l'eau, les gamins attendent leur père et m'expliquent qu'il n'y a pas beaucoup de poisson en ce moment. L'Afrique s'offre à moi, je n'en perds pas une miette.
Deux matelas posés à même le sol en compagnie de bestioles inconnues, 35 °c dans la chambre, notre périple africain continue...

19/07/2007

Nous avions rencontré la veille Malele Campo, piroguier de son état. Nous allons avec lui aujourd'hui, de l'autre coté du fleuve Niger, à une heure de navigation, dans un village nommé Kalabougou.





C'est ici que les femmes fabriquent les poteries vendues dans les villages de la région.
Arrivés sur la berge du village, nous partons à la rencontre du Chef du village pour lui donner 3500 F CFA (sorte de taxe). 



Puis nous partons à la rencontre des villageois et villageoises, en compagnie de notre piroguier. Les bonjours se succèdent, les mains serrées ne se comptent plus, il n'est pas rare non plus que les enfants ne veuillent pas la lâcher...






Rencontre avec ces femmes qui chaque jour fabriquent des dizaines de poteries pendant que les hommes cultivent ou pèchent.
Les pots sont ensuite séchés et cuits sur de grands brasiers.

mur en banco




Le village semble hors du temps, hors de tout, un village comme on l'imagine, rudimentaire mais chaleureux, un lieu extraordinaire...
Retour en pirogue à Segou, demain direction Djenné.

20/07/2007


Cette nuit, il a fait très chaud...

L'objectif du jour est de rejoindre Mopti, à 331 kilomètres de Ségou. Nous arrivons à 8h15 à la gare routière. On nous annonce que le bus va partir vers 11h00. Nous achetons les billets, cette fois ci, on nous explique quelques minutes plus tard, que le bus est plein. Qu'il va falloir prendre un minibus (aucune place pour les jambes, rempli à craquer... ) On négocie, finalement nous partons avec le minibus vers 12h00 accompagnés de quatre autres français.

Les arrêts sont incessants. A un moment, le chauffeur nous laisse sur le bord de la route pendant une demie heure et part faire de l'essence et le contrôle technique, le tout, avec nos bagages...

La lenteur excessive du trajet nous permet de prendre conscience d'une des réalités du pays, l'extrême précarité des conditions de vie, et ce quelque soit le village, tout au long de la route.
Nous arrivons vers 20h00 à l'hôtel, soit 12h00 après avoir quitté le précédent ! 331 kilomètres parcourus seulement ! 


21/07/2007


Nous profitons de cette journée pour visiter Mopti, ville carrefour entre Bamako, le Pays Dogon et Tombouctou, ce qui en fait le port le plus dynamique du fleuve Niger.
Nous nous promenons paisiblement, au rythme de l'Afrique, entre boubous et pirogues, entre carcasses roulantes et poisson séché. Les enfants et le linge sont lavés dans le fleuve, les voitures et les chèvres également.




Nous passons devant la mosquée de Mopti, construite entièrement en Banco ( terre séchée ).
Nous rencontrons ensuite Mamadou, une jeune garçon de d'une douzaine d'année: "Toubab ! Tu veux venir chez moi ?"
" oui, nous te suivons !"
Rencontre avec une famille de Mopti chez qui hospitalité et gentillesse en sont pas des vains mots. Nous repartons pour visiter le vieux Mopti, quelques ruelles délabrées et sales, suivis et empoignés par une multitude de gamins. Nous achetons deux paquets de cacahuètes et nous retournons chez Mamadou, pour leur offrir et passer un moment ensemble. Nous échangeons les adresses, visiblement, ils n'ont jamais reçu de courrier, Mamadou s'assure du numéro sur la porte...


Je pars seul à la recherche d'un cyber café. Le taxi tombe en panne. Dans la seconde quelqu'un arrive avec une bouteille d'essence, le tout versé dans un bidon logé dans le moteur, un petit souffle dans un tuyau et l'épave repart. Mission avortée, pas un ordinateur disponible en ville... 

22/07/2007

Entreprise aventureuse aujourd'hui, rejoindre Djenné à quelques 131 kilomètres de Mopti, par la route, en aller et retour dans la journée...
Nous arrivons vers 8h00 à la gare routière. Et c'est là qu'intervient la troisième anecdote en matière de transport ( 3/3 !). Un couple de français attend depuis 7h00 du matin le départ du minibus. A 9h00, personne ne bouge. Il manque une personne pour faire partir le véhicule, le chauffeur nous propose d'acheter la dernière place, ce que nous faisons et partons immédiatement... jusqu' à la première pause quatre minutes après le départ.
Arrivés à 10 kilomètres de Djenné, nous devons prendre un bac pour passer sur un affluent du Niger, le Bani. Seulement, les lattes permettant au véhicule d'embarquer sont trop courtes et nous devons nous déchausser pour passer l'eau aux genoux. J'ai juste le temps de sauter sur le pare-choc arrière du bus, agripper l'échelle pour ne pas mouiller mes pieds.
Arrivés à Djenné, après plus de 3 heures de route, je demande au chauffeur à quelle heure il repart (les risques de rester coincés à Djenné pour la nuit sont grands...) . Le chauffeur:" A quelle heure voulez vous partir ?" Nous aimerions partir vers 15h00, il impose avec gentillesse aux autres passagers l'heure de notre départ...
Djenné est parait-il la plus belle ville du Mali. Classée au patrimoine mondial de l'Unesco, elle possède la plus grande mosquée de style Soudanais (Banco) au monde. Ses ruelles sont labyrinthiques et parsemées de Madrasa ( écoles coraniques ).
  


Nous rencontrons plusieurs enfants qui désirent uniquement parler français avec nous, ils nous emmènent sur les toits de la ville pour y admirer son étendue. Dans les faits Djenné est plutôt poussiéreuse et sale parfois, mais la vie semble ne pas avoir changer depuis cinq siècles.
Partie de billes improvisée et défaite de ma part, sous les regard rieurs des gamins.








Retour à Mopti, fatigués par 6 heure de route pour parcourir 260 kilomètres.
Rencontre avec quatre français le soir au dîner. 

23/07/2007


Nous retrouvons les français rencontrés la veille au diner alors qu'il a plu toute la nuit. Ils vont au même endroit que nous, et ont loué avec leur guide un transport privé ( 504 break 9 place ou taxi-brousse ).

On s'arrange avec tout le monde, et ils nous emmènent à Bandiagara, nous évitant ainsi des heures d'attente à la station de bus et des interminables arrêts.

Nous y arrivons en trois heures au lieu d'une car les torrents de pluie qui se sont abattus sur la régions ont brisé les ponts et emporté plusieurs habitations. Quelques centaines d'habitants sont déplacés.

Bandiagara est une bourgade sans grand intérêt si ce n'est qu'elle se trouve au pied du Pays Dogon. Nous partir demain pour trois jours de trekking avec un guide rencontré à Mopti, à la découverte de ces villages accessibles uniquement à pied, à flanc de falaise et dont la culture et et le mode de vie se perpétue depuis des siècles.

Achat de noix de cola (sorte de noix) pour offrir au chef de chaque village et derniers préparatifs, je me déplace dans le bourg en moto (moto stop). Amadou me propose même de me prêter sa mobylette...

D'autres nouvelles dès que possible ! (Nous serons certainement au Burkina Faso)

24/07/2007


Rendez-vous matinal avec Endé, notre guide pour le Pays Dogon. Endé est un petit bonhomme, Dogon, qui a grandi dans un village nommé "Endé". C'est du nom de ce village que lui vient ce surnom. 1h30 de piste puis nous arrivons sur le plateau. C'est la que le véhicule nous laisse et que nous commençons à marcher.
Nous nous engageons sur un petit sentier, traversant la brousse, passant au milieu des balanzans, des indigos, des raisins sauvages et des arbres de karité. A chaque fois qu'il est possible de goûter, Endé se déporte du sentier et nous ramène des fruits. Nous arrivons après une heure de marche au sommet de la falaise. Cette falaise fait près de 200 kilomètres de long et les villages Dogon y sont éparpillés en contrebas (la plaine), sur la falaise elle même et sur le plateau.
Nous descendons dans une petite vallée par un chemin escarpé, croisant des femmes et des enfants portant d'improbables fardeaux. Cette petite vallée enclavée est fertile en cette saison et les villageois, dans les champs, s'affairent durement à la tache.



  
Nous arrivons à Benigmato, village dans lequel nous passerons la nuit, sans électricité, ni eau courante, ni même autre chose que de la terre et du bois. Petite pause et nous partons à la découverte des environs, grimpant de rochers en rochers, goutant toujours de savoureux fruits. Après une heure de marche, nous arrivons à Indélou où nous retrouvons les quatre français qui nous avaient accompagnés lors de notre périple entre Ségou et Mopti. Nous déjeunons avec eux puis repartons tous les trois à la découverte d'Indélou.
Indélou est un petit village accroché à la falaise. Comme tous les villages du Pays Dogon, il est composé de greniers à toit conique et de petits logements en banco. 



Nous traversons le village presque désert. En effet, hommes, femmes et enfants vigoureux mettent touts la main à la pâte, ils sont répartis dans les différents champs qui entourent le village. Nous déambulons entre ces baraquements de fortune, dans un village coupé du monde et qui semble ne pas avoir changé depuis des centaines d'années. Endé se met à nous parler des us et des coutumes, de l'organisation sociale et culturelle. Il nous montre cet atelier de forgeron où l'on travaille comme au Moyen Age, il nous explique que les forgeons sont les maitres du feu et sont du fait extrêmement respectés. Il nous montre également cette case ronde, sans fenêtre, il nous explique qu'il s'agit de la case des femmes menstruées. En effet, les femmes ayant leurs règles sont considérées comme impures et durant cette période, elles sont enfermées sous ce toit.

Nous sommes éberlués et stupéfaits. Il nous montre ensuite le Tuguna, cet petit préau fait de bois et de branchage où se reposent quelques sages (les anciens). Nous leurs offrons des noix de cola pour manifester notre respect. Endé nous explique encore que c'est sous ce préau que se règlent les problèmes du village, sous la médiation des sages. Le toit est volontairement très bas, on ne tient qu'assis mais cela permet aux gens de ne pas s'énerver ou se battre.

Nous avons l'impression de plonger dans l'histoire et dans l'imaginaire, cet imaginaire que nous avons en partie en Europe concernant la vie ici ou là. Mais nous sommes bien dans le réel, cette organisation est contemporaine et c'est de cette façon dont vivent les gens ici. Plus tard il nous expliquera également que lorsque un vol est commis, l'un des sages du village fait une annonce du Tuguna et les villageois s'adonnent à des sacrifices. Quelques jours plus tard, le fautif est retrouvé mort. Ou bien cet énorme rocher dominant le village. Les sages connaissent une porte qui permet d'y faire entrer tout le village en cas de danger, mais cette porte, il faut avoir 60 ans pour en connaitre l'accès. Endé nous explique qu'il l'a cherchée, mais en vain... Toutes ces informations que nous livrent Endé font partie intégrante de la culture Dogon. Il ne nous dit pas "les Dogons croient que...", c'est comme ça et cela fait partie intégrante de leur quotidien. Cette culture nous passionne, d'autant plus qu'il' semble méconnue voire inconnue en Europe. Les clichés qui subsistent sur l'Afrique (cases, rites...) sont dans de nombreux cas, vrais. C'est ce qui nous stupéfait le plus...
Du village la vue est sans limite, la savane, les baobabs et les quelques cases peuls (le peuls sont des nomades) faites de branchages. 

Retour à Benigmato.
Je pars me promener sur un promontoire rocher, qui domine la falaise. Je rencontre des Hommes et des Femmes qui me saluent avec le sourire, des enfants qui me prennent la main, et partout comme dans tous les village, en fin d'après midi, le bruit régulier des femmes qui pilent le mil. Je parviens à me hisser en haut d'un rocher haut de 300 mètres et la savane s'offre à moi sur des centaines de kilomètres. 




Au loin, on distingue quelques petits villages, à mes pieds, quelques centaines de mètres plus bas des gamins conduisent un troupeau de chèvres entre des centaines de baobabs. Je pense être à cet instant, sur l'un des plus beaux endroits de la planète. Nuit étouffante dans une case sans ouverture.

25/07/2007


Départ matinal, nous redescendons le canyon pour rejoindre cette plaine si vaste. Il commence à faire chaud, très chaud...

Nous suivons la longue piste qui longe la falaise, traversons les villages et les sourires des gamins, distribuons des noix de cola aux sages...
 




Nous faisons une petite pause salvatrice dans une maison. Le chef du village y expose son artisanat. Nous "craquons" pour une porte, mais la raison nous freine pour l'acheter, elle fait à peu près 50 kg et les difficultés pour l'acheminer seraient conséquentes. Nous achetons tout de même un tabouret Dogon. Endé nous explique la signification des différentes sculptures.

 
Nous arrivons, après 10 kilomètres de sentier, à Endé, le village de notre guide. Nous logeons chez son cousin. Petite partie de Mikado avec Ismail, Kiné et Adjouma.
Et comme toujours notre quotidien est marqué par les rires, la musiques, malgré les taches difficiles. Et comme chaque soir, dans les villages, les femmes se rassemblent autour du puits, puis vont piler le mil.


  

On nous sert à manger... Non l'estomac de mouton, je pense que je vais faire l'impasse... Par contre nous goutons le gâteau de mil... Absolument aucun goût mais Endé et les maliens ne jurent que par ce plat, le préférant largement aux pâtes ou au riz. Les goûts sont décidément culturels...

Nous tentons une nuit sur le toit ce soir...
L'orage menace, puis éclate. Endé nous rappelle que selon les croyances Dogon, les éclairs sont les coups de bâton du berger qui tente de rassembler son troupeau. Une fois que le troupeau sera réuni, l'orage s'arrêtera. De ce fait nous n'avons rien à craindre. Plus rationnel, je préfère me dire que nous ne sommes pas exposés, car la falaise nous domine de quelques 300 mètres. Cependant, à une heure du matin, le berger ne semble pas parvenir à rassembler le bétail, il pleut des cordes. Nous retournons dans une case et nous rendormons... 

26/07/2007


Toute la nuit, des bruits curieux nous ont accompagné. Des ânes, des chèvres et d'autres sons inconnus. Réveil à 6h45, en compagnie d'une dizaine de crapauds !
Les cours d'eau ont débordé, la pluie a été violente, nous devons retarder notre départ. Vers 9h00 nous partons. Parfois, le sentier n'est pas praticable et nous devons nous déchausser et traverser les cours d'eau (parfois jusqu'aux cuisses). Un cours d'eau transformé en rapide nous pose quelques problèmes. Nous faisons passer les sacs et nous formons avec quelques villageois, une chaine humaine pour ne pas se faire emporter par le courant. 






Finalement nous rejoignons une piste plus importante et un minibus nous prend pour nous mener à Bankass. Le chauffeur nous demande une somme très exagérée. Après une embourbage soudain, nous décidons de descendre au village de Kani, pour trouver une solution moins onéreuse.

Endé nous trouve deux motos et nous parcourons les 12 kilomètres restants par ce moyen rapide mais aléatoire quand il s'agit de traverser les cours d'eau.

Arrivés à Bankass, nous quittons Endé et cherchons un transport pour Koro. 2 heures plus tard, un minibus est en partance. Nous ferons une heure de piste serrés comme des sardines. Arrivés à Koro, bourgade délabrée (toujours sans électricité), nous trouvons la seule auberge potable (et défraichie) pour y passer la nuit après une journée marathon longue et usante.
 

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