En arrivant au Monténégro, il faut passer un péage. Je donne des euros au guichetiers et lui demande de me rendre en monnaie locale. Il me rend des euros.
Je
lui réitère ma requête. "Puis-je avoir le retour en monnaie locale
?". Il m’annonce qu’au Monténégro, la monnaie locale n’est autre que
l’euro... A ma décharge, nous ne comptions pas aller au Monténégro et je n’ai
ni carte ni guide de ce petit pays…
Je m’attaque au frigo. Mes talents de bricoleur sont légendaires et pourtant, je parviens je ne sais trop comment à faire redémarrer l’appareil.
21/07/2014
22/07/2014
Je prends l’itinéraire des 1000 marches menant à la citadelle jusqu’à mi-parcours histoire de ne pas faire patienter ma petite famille sous cette fournaise. Les vues sur la ville et le fjord sont panoramiques.
Nous rencontrons dans la soirée, sur la plage, Thomas, un français d’origine serbe qui connaît bien le Monténégro et qui nous briefe sur les endroits à ne pas rater.
Au camping, nous avons accès à internet, ce qui me permet de peaufiner notre itinéraire. Après le Monténégro, nous passerons en Albanie puis traversons la Macédoine pour rejoindre la Serbie.
23/07/2014
Nous rejoignons les Bouches de Kotor (fjord
classé au Patrimoine de l’Unesco), grandiose, et retrouvons voitures et
camping-cars allemands, hollandais et italiens.
Petit camping sous les citronniers à 50 mètres de la
plage. Trois nuits en bord de mer, une bonne dose de vacances pour les enfants.
Je m’attaque au frigo. Mes talents de bricoleur sont légendaires et pourtant, je parviens je ne sais trop comment à faire redémarrer l’appareil.
21/07/2014
Jour: 0 km Total: 3249 km
Plage
et détente. Ravitaillement en fruits et légumes dans des petites échoppes de
bord de route. Les cigarettes s’achètent à la poste au Monténégro…
Pendant
la sieste, je m’échappe pour faire quelques photos.
La
ville de Kotor est magnifique même si elles ressemble à d’autres villes de la
côte adriatique. Nichée au fond des bouches du même nom, elle est surplombée
d’une citadelle aérienne.
Les
touristes ne s’y sont pas trompés, il y arrivent par la route (se garer est un
enfer) et par la mer, dans des immenses paquebots de croisière (ce qui n’est
pas sans rappeler les fjords norvégiens) ou dans des yachts luxueux.
La
ville est donc prise d’assaut.
Je prends l’itinéraire des 1000 marches menant à la citadelle jusqu’à mi-parcours histoire de ne pas faire patienter ma petite famille sous cette fournaise. Les vues sur la ville et le fjord sont panoramiques.
Nous rencontrons dans la soirée, sur la plage, Thomas, un français d’origine serbe qui connaît bien le Monténégro et qui nous briefe sur les endroits à ne pas rater.
Au camping, nous avons accès à internet, ce qui me permet de peaufiner notre itinéraire. Après le Monténégro, nous passerons en Albanie puis traversons la Macédoine pour rejoindre la Serbie.
23/07/2014
Jour: 159 km Total: 3457 km
Route
vers le nord du Monténégro.
De Kotor
à Cetinje, la route est extraordinairement panoramique. A mesure qu’elle
s’élève, l’horizon s’éloigne. Les vues qu’elle offre sont démentielles. Lors de
cette montée composée d’interminables lacets, Gaspard me demande si je peux
cesser de me tromper de route. Devant mon incrédulité, il m’explique qu’il en a
assez que l’on fasse toujours demi-tour…
Pause
déjeuner à Cetinje, ville paisible et endormie qui fut la capitale du
Monténégro, comme en témoigne la présence des anciennes ambassades.
Le
monastère qui jouxte le centre ville est imposant. Il contient une minuscule
chapelle.
Nous
passons ensuite Podgorica, essuyons un orage dantesque puis, alors que tout le
monde dort, je prends la direction du Monastère d’Ostrog.
Un
monastère troglodyte, accroché à la falaise comme s’il était en équilibre.
Impressionnant pour le touriste que je suis, sacré pour les fidèles qui se
signent avec foi avant d’entrer. Lieu de pèlerinage, les reliques
conservées (17ème siècle) provoqueraient des guérisons miraculeuses.
Lorsqu’un religieux orthodoxe traverse le parvis, des femmes se pressent pour
lui baiser la main.
Nuit sur le parking d’un hôtel pour une poignée d’euros.
24/07/2014
Jour: 214 km Total: 3671 km
Zabljak
est une station de montagne située à l’entrée du Parc National de Durmitor,
parc célèbre au Monténégro pour ses paysages et les possibilités de randonnée
qu’il offre.
Autant
dire qu’avec deux marmots de 2 et 4 ans, nous serons limités question randonnée
mais le petit kilomètre de route piétonne et bitumée qui mène au lac Noir (Crno
Jezero) est tout à fait adapté pour leur vélo et moto.
Le lac
Noir est un lieu splendide, un lac limpide au cœur des montagnes.
Nous
gagnons le Canyon de Tara et son eau turquoise. Le pont permettant de le
traverser domine la rivière à une hauteur de 172 m.
La route
longe ensuite les méandres du cours d’eau sur une cinquantaine de kilomètres
entre roc et précipice. A certains endroits, la route s’écroule en partie dans
le ravin.
Ici, un monastère perdu. La religieuse
entend le moteur du fourgon et vient à ma rencontre. Équipée de sa lourde clé,
elle ouvre la porte grinçante. Là, ce sont quelques vieilles bicoques d’un
autre temps. La route est magnifique.
Le
monastère de Moraca(encore un me direz-vous) date du 13ème siècle.
Lorsque nous arrivons face à la haute muraille, les petits dorment. J’ouvre la
porte, Emile se réveille. Rouler quelques centaines de mètres suffisent à le
rendormir. Tout cela peut paraître anecdotique mais en face du monastère se
trouve une café. C’est la seule fois où nous sommes parvenus à boire un café
tous les deux, sans enfant…
Le
monastère est superbe. Ce qui me marque c’est la vie qui se dégage autour de
ces édifices. Outre les visiteurs, les fidèles investissent ces lieux. De plus,
les religieux sont toujours présents et conversent avec ceux qui le désirent. A
Moraca, ils s’occupent également de quelques dizaines de ruches.
Nous reprenons la route. Un paysan nous
loue son champ pour que nous y passions la nuit. Il nous laisse nous installer
et revient avec une demi-douzaine de pommes. Il est de retour un peu plus tard
pour procéder avec sa famille, à la visite du fourgon.
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