Bienvenue sur world-blogueur.com ! Ce blog rassemble les récits et photos de mes périples et expériences près d'ici ou à travers le monde. Des voyages à vélo, en bus, en train, sac à dos, en fourgon, en famille, en montagne ou tout au nord... Consultez également ma bibliothèque qui rassemble mes comptes-rendus de lecture, et inscrivez-vous à la newsletter afin d'être informé des dernières mises à jour. Bonne route...

mardi 16 août 2005

Bolivie- Chili, aux pays des superlatifs (2/3)



La route est impressionnante, elle dévale de 4550 mètres, d’une seule traite, jusqu'à San Pedro de Atacama, à 2400 mètres, une oasis en plein désert.



Arrivés à San Pedro, les douaniers nous font vider nos sacs après avoir désinfecté nos chaussures. Nous sommes tellement fatigués que nous ne nous apercevons pas qu’il fait plus de 25°c, je porte toujours ma doudoune en duvet… 45°c d’amplitude thermique en quatre heures, le choc est brutal, violent. Nous sommes déposés à  l’hôtel vers 11h30, enfin une douche et des vêtements propres ! San Pedro est un village classé, une oasis dans le désert le plus aride du monde, ses ruelles et ses maisons sont en terre. Mais les lois mercantilo-touristiques lui donnent un aspect international. Il est cependant agréable d’y flâner à condition d’avoir le budget. En effet, les prix pratiqués nous font hésiter à rester.



Nous allons nous promener dans le village, mais le choc thermique nous abat. Nous rêvions de pouvoir sortir en tee-shirt, mais le corps accuse le coup. Nous dormons quelques heures l’après midi, puis retrouvons Jean Luc et Marie pour dîner. Une soirée très sympathique.

26/07/2005

Journée off, nous sommes tous les deux terrassés par le choc thermique, Anne Gaëlle restera le plus clair de son temps alitée et prendra des antibiotiques.  Nous allons visiter brièvement la superbe église soutenue par une charpente en bois de cactus, essayons de dîner, nous n’avons absolument pas faim. Fort heureusement, nous trouvons sur la carte une purée « maison » qui me rappelle celle de ma grand-mère !  Nous allons nous coucher.

27/07/2005


Nous rendons la chambre à 11h00, petit déjeuner et louons des vtt et un snowboard pour tester les immenses dunes de sables dans le désert d’Atacama. Nous nous engageons dans la Vallée de la Mort, les rochers aux lignes effilés, les couleurs et la chaleur n’ont rien à envier à son homologue des Etats Unis. La progression en vélo semble être une calvaire pour Anne-Gaëlle, je m’en veux…



Je teste une dune, une deuxième un peu plus loin, deux-trois photos, peu convaincant…
Nous repartons et nous croisons trois cow-boys à cheval, l’ambiance est résolument western. De retour à San Pedro, nous prenons le bus « Colque tours » pour avoir un aperçu plus élargi de ces immensités.  Les paysages sont exceptionnels, l’afflux de touristes l’est beaucoup moins.
La cerise sur le gâteau est le coucher de soleil à la Vallée de la Lune, la cerise est amère : Des centaines de touristes attendent, massés au même endroit un timide coucher de soleil qui ne vaut en rien ce que nous avons vu les jours précédents.  L’afflux de touristes a le pouvoir certain de gâcher n’importe quel paysage, aussi merveilleux soit-il.



Nous repartons dépités. Une petite purée avec Jean Luc et Marie et nous prenons le bus pour Arica, la ville la plus au nord du Chili, en bordure du Pacifique. Au programme : onze heures de bus sur la Panaméricaine. 22H00, arrêt à Calama, une dizaine de mineurs monte dans le bus après leur journée de travail, ils sont ivres morts. Commence alors pour moi une longue nuit d’observation au cas où… Trois policiers montent, inspectent, les mineurs se calment et repartent de plus belle… Enfin vers 01h30, ils ronflent, je m’assoupis.

28/07/2005

Réveil vers 06h00 après une nuit courte et mouvementée. Nous plongeons dans la mer de nuage, nous arrivons à Arica, ville portuaire agréable sans pour autant pourvue de charme.  Nous sommes au niveau de la mer, à 10 mètres d’altitude, le temps est gris, comme souvent sur ces villes qui offrent leur côte à l’Océan Pacifique.  Nous sonnons à la Residencial Blanquita, une pension bon marché, tenue par une catholique extrémiste mais néanmoins sympathique. Pas cher, propre, kitch à souhait, une vierge trône au milieu d’un sanctuaire qui lui même trône au milieu de l’entrée.  Petite sieste, courte promenade le long du Pacifique, entre Pélicans et surfeurs, et déjeuner au MacDonald ! Nous dévorons. Encore une petite sieste, puis nous déambulons dans le centre ville animé d’Arica, où nous discutons une demi-heure avec un Chilien qui a déjà effectué un voyage en France. Coucher.

29/07/2005

Départ matinal pour La Paz. Nous ressortons de cette mer de nuage, puis, après avoir écrasé un chien,  surgissons au beau milieu des montagnes. En quatre heures de temps, nous sommes un peu hébétés à 4500 mètres d’altitude. Formalités à la frontière chilienne, les mêmes à la frontière bolivienne. Les paysages sont de toute beauté, nous sommes dans le parc du Lauca, les volcans enneigés pointant leur dôme à plus de 6000 mètres, se succèdent : Parinacota, Sajama…



Dans le bus, je sens qu’on me touche les cheveux. Je me retourne, une vieille bolivienne me regarde en souriant. Nous arrivons enfin à La Paz, vers 18h00, avec l’étrange sentiment d’arriver chez nous. Nous allons dîner dans un restaurant « chic », à savoir 10 euros à deux : j’essaie le steak de lama, ce n’est pas mauvais, bon même, mais ce n’est ni de la viande blanche, ni de la viande rouge. Hôtel et au lit.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Archives du blog