Cette expédition a été réalisée par le biais de
Terre d'Aventures, du 1 au 21 avril 2001. L'objectif de ce projet était de
réaliser l'ascension du Mera Peak, un sommet de 6476 m, facile techniquement,
situé dans la vallée sauvage de l'Hinku. Dans une aventure de 3 semaines au
cœur de l'Himalaya, ce sont des images de montagnes mais aussi et surtout des
rencontres et des émotions rencontrées nulle part ailleurs... Marche au pays
des Dieux....
03/04/2001
04/04/2001
05/04/2001
Au terme d'une longue montée, nous arrivons comme dans un rêve à un grand monastère, perché au milieu de nulle part, semblant dominer les nombreux sommets enneigés. ( 2600 m ) Nous poussons les portes de cette impressionnante bâtisse, nous y sommes accueillis avec chaleur et simplicité.
Chacun est monté à son rythme, je suis arrivé avec Nicolas, nous attendons les autres. Je me sens vraiment très bien.
13/04/2001
Le simple fait de prendre des photos est un supplice, une violence que je ne regretterais jamais.
Michel est 70 mètres plus bas...
14/04/2001
15/04/2001
16/04/2001
Nous entrons dans l'hôtel au moment ou la pluie commence à tomber. Nos compères arriveront trempés jusqu'aux os. Une douche ! Rustique mais une douche !
17/04/2001
18/04/2001
20/04/2001
21/04/2001
01/04/2001
Départ
de Roissy avec les autres membres de l'Expédition. Nous sommes 5
français, un suisse et notre guide Fabien Ibarra.
Nous
décollons à 17h30.
02/04/2001
Après
d'interminables escales à Lahore et Karachi ( Pakistan ), après
avoir stupéfait les douaniers avec les crampons, nous arrivons à
14h30 à Katmandou
,
capitale du Népal à 1350 m d'altitude, enclavée dans une petite
vallée polluée.
Nous sommes accueillis par l'agence locale à grand renforts de "namasté "( bonjour ) et de colliers de fleurs.
Nous sommes accueillis par l'agence locale à grand renforts de "namasté "( bonjour ) et de colliers de fleurs.
Nous
traversons Katmandou en bus, le temps d'observer que poussière rime
avec misère et que le Coca cola de la World company est
omniprésent.
Nous sommes transférés à l'Hôtel, un hôtel luxueux, peut être trop d'ailleurs...
Nous allons nous promener en ville, avant d'aller nous coucher.
Le contraste avec l'occident est saisissant, Katmandou est une ville bruyante et poussiéreuse mais d'une chaleur humaine très perceptible, nous sommes en terrain hospitalier. J’ouvre les yeux sur le monde que l’on peut découvrir dans les beaux livres…
Nous sommes transférés à l'Hôtel, un hôtel luxueux, peut être trop d'ailleurs...
Nous allons nous promener en ville, avant d'aller nous coucher.
Le contraste avec l'occident est saisissant, Katmandou est une ville bruyante et poussiéreuse mais d'une chaleur humaine très perceptible, nous sommes en terrain hospitalier. J’ouvre les yeux sur le monde que l’on peut découvrir dans les beaux livres…
03/04/2001
Les
choses sérieuses commencent, réveil 5h00. Nous embarquons dans un
petit coucou d'une dizaine de place, un avion non pressurisé qui
vole à vue. Nous devions atterrir à Lukla, mais l'aéroport est
fermé, nous devons nous rabattre sur un autre village: nous perdons
d'entrée, un jour.
Nous
nous engageons dans ces montagnes tant convoitées, pour atterrir à
Phaplu, petit village Népalais à 2500 m d'altitude.
Pas
de route, pas de voiture, le Népal des Montagnes ne se gagne qu'à
pied.
La
piste de 200 mètres est en pente pour permettre à l’avion de
s’arrêter ou de décoller… Elle est recouverte de cailloux,
c’est pour cette raison, nous dit-on que les pneus de l’avion
sont sous-gonflés, ils risqueraient d’exploser !
La
moitié du village est là, à attendre de se faire employer en tant
que porteurs. Nous retrouvons nos contacts locaux, sans peine.
On
nous sert le thé puis nous partons aussitôt , accompagnés par nos
15 porteurs, 4 cuisiniers et 3 sherpas.
Nous
pénétrons ainsi dans le Népal profond, les contacts sont toujours
timides, toujours authentiques.
Nous
passons devant une école, nous échangeons quelques morceaux de
chocolats avec un petit garçon et sa grande sœur, qui retournent
chez eux ( plus d’une heure de marche ).
Visite
d’une école de Lamas, où dès le plus jeune âge, les enfants,
crâne rasé, sont initiés aux rites du bouddhisme.
Le
soir, premières gelées, première nuit en altitude, première nuit
en Himalaya. ( 2931 mètres ).
04/04/2001
Réveil,
4°c dans la tente, -1°c dehors.
Nous
descendons dans les bois, passons de multiples ponts suspendus et les
rencontres sont toujours étonnantes.
Nous
parvenons à un Lodge vers 1600 m d'altitude où nous jouons au
football avec un petit garçon, sous les yeux amusés de sa mère.
Tout nous sépare, un rien nous rapproche.
Nous nous baignons rapidement dans la Dudh Khosi puis nous reprenons la route.
Nous parvenons en pays Raï.
Nous nous baignons rapidement dans la Dudh Khosi puis nous reprenons la route.
Nous parvenons en pays Raï.
Nous
remontons doucement jusqu'au campement de Karikohla ( 2140 m ).
Je suis inquiet, l'acclimatation ne me semble pas optimale.
Je suis inquiet, l'acclimatation ne me semble pas optimale.
Nous
dînons dans un Lodge puis nous nous couchons.
05/04/2001
Petite
étape aujourd'hui, nous montons jusque Ponkgongma ( 2846 m )
Nous déambulons dans les cultures en terrasse, les paysans sont au travail depuis bien longtemps déjà.
Nous déambulons dans les cultures en terrasse, les paysans sont au travail depuis bien longtemps déjà.
Au terme d'une longue montée, nous arrivons comme dans un rêve à un grand monastère, perché au milieu de nulle part, semblant dominer les nombreux sommets enneigés. ( 2600 m ) Nous poussons les portes de cette impressionnante bâtisse, nous y sommes accueillis avec chaleur et simplicité.
Je
décide de partir seul devant.
La
forêt est dense, mon altimètre semble erroné, suis je toujours sur
le bon chemin ?
1 heure plus tard, je distingue le village tant convoité, je m'assied et attend les autres.
Phurba arrive, me signale qu'il ne faut pas être seul dans cette forêt peu sure...
Nous arrivons à Pankgongma. Le camp est monté, nous montons avec Laurent, Nicolas et Philippe jusqu'à la Stupa qui domine le village ( 3000 m ).
Ces lieux magiques, dominant les vastes étendues sont propices à la méditation.
1h30, 2h30, 3h30... Je passe une nuit affreuse, je ne dors pas et passe plus de temps dehors que dedans.
1 heure plus tard, je distingue le village tant convoité, je m'assied et attend les autres.
Phurba arrive, me signale qu'il ne faut pas être seul dans cette forêt peu sure...
Nous arrivons à Pankgongma. Le camp est monté, nous montons avec Laurent, Nicolas et Philippe jusqu'à la Stupa qui domine le village ( 3000 m ).
Ces lieux magiques, dominant les vastes étendues sont propices à la méditation.
1h30, 2h30, 3h30... Je passe une nuit affreuse, je ne dors pas et passe plus de temps dehors que dedans.
06/04/2001
Petite
étape, encore une fois, nous devons pénétrer dans cette fameuse
vallée de l'Hinku, sanctuaire du Mera Peak.
Nous
passons le col du Pankgongma La ( 3173 m ) puis plongeons sur
Shibuche pour se ravitailler.
Mes
ennuis gastriques ne s'améliorent pas, je me sens pas très bien, je
me sens pas bien, je me sens mal, très mal même, il faut que je
m'allonge...
Finalement,
Nicolas trouve un Coca Cola de 1996, je le bois et un quart d'heure
plus tard, je suis guéri !!
Nous
pénétrons dans la forêt, la " jungle " puis parvenons à
un "hameau" d'une maison, Wgong Sha. La rusticité des
lieux et l'étonnement de cette famille trahit le peu de contact
qu'ils ont pu avoir avec l'extérieur.
Les
occidentaux que nous sommes, ont été cependant parfaitement
accueillis, nous avons joué avec Gensen et ses petites sœurs, nous
avons dessiné, fait des bulles de savon... Ces pauvres gens n'ont
rien et nous offrent tout, une véritable leçon de vie dans une
société ou face à un « homme louche » on change de
trottoir…
Un
verre de Whisky (ramené de Suisse par Philippe) et au lit !
07/04/2001
Je
vais mieux ! Au programme aujourd'hui, 5 heures de marche entre
arbres centenaires et rhododendrons géants.
Enfin,
première vue sur l'objet de nos désirs : le Mera Peak ! Nous
passons un col à 3190 m, puis nous nous engageons dans une épaisse
forêt de bambous.
Il faut trouver un campement. Ce n'est pas un problème pour nos porteurs, qui armés de leurs Khukhuri ( machette) nous nivellent et aménagent une clairière digne de ce nom ( 3055 m) . Nous sommes au bout du monde !
Il faut trouver un campement. Ce n'est pas un problème pour nos porteurs, qui armés de leurs Khukhuri ( machette) nous nivellent et aménagent une clairière digne de ce nom ( 3055 m) . Nous sommes au bout du monde !
Michel
n'est pas bien, premier Diamox.
08/04/2001
Les
choses sérieuses commencent. Comme à notre habitude, Nicolas et
moi, sommes réveillés à 5h30, comme à notre habitude, nous nous
faisons "engueuler" parce que nous réveillons tout le
monde.
Nous
marchons longtemps entre 3400 m et 3550 m, puis nous redescendons et
prenons pied sur l'énorme moraine de l'Hinku, vers 3400 m.
Une
heure en bordure de moraine et nous parvenons au bivouac.
Le
campement est magnifique, en bord de rivière, surplombé par les
gigantesques montagnes blanches.
Nous
faisons un feu ( 2 arbres abattus ) puis nous allons nous coucher,
nous n'entendons que le doux ruissellement de l'eau entre ces énormes
rochers.
09/04/2001
5h30,
2°c dans la tente.
Grosse
journée aujourd'hui, nous devons remonter la moraine, le chemin est
délicat, souvent inexistant et nous devons ménager nos chevilles de
rochers en rochers. Nous semblons écrasés par l'omniprésence du
Pic 43.
Vers
3900 m, nous quittons la moraine, traversons de grandes étendues de
petits buissons.
Nous
parvenons à un petit monastère, taillé dans la roche vers 4100 m.
Nous voila à Tangnag ( 4170 m).
Nicolas
a oublié son appareil photo au monastère, il y retourne au pas de
course, ce qui lui vaudra un bon mal de crane: un diamox et une nuit
pour le moins tourmentée.
Il
se met à neiger, -5°c puis -10 °c, nous nous couchons.
10/04/2001
Ce
matin, nous avons mis le réveil à 5h00 pour espérer voir le lever
de soleil.
Toute la nuit, nous avons entendu les rafales de vent, les chutes de séracs et les avalanches.
Toute la nuit, nous avons entendu les rafales de vent, les chutes de séracs et les avalanches.
Les
premiers rayons du soleil effleurent le Pic 43, trois centimètres de
neige fraîche au sol, et les premières "engueulades" ( il
est 6h00, nous parlons trop fort, ils ont raison... ). Le spectacle
est magique, solennel.
Nous
partons et passons devant quelques habitations… Les enfant sont
déjà levés et nous guettent…
Nous
passons au pied de l'impressionnant Kussum Kanguru ( 6760 m ) puis
nous obliquons vers l'est, pour remonter cette fameuse vallée de
l'Hinku.
Le camp de base ( Dig Kharka ) est la, au fond, tout au fond.
Le camp de base ( Dig Kharka ) est la, au fond, tout au fond.
Nous
passons devant ce magnifique lac, le Sabaï Tsho ( 4400 m ), qui
avait inondé la vallée quelques années auparavant.
Méditation…
Je
me sens pas très bien, les effets de l'altitude se font sentir. Nous
arrivons au camp de base vers 4850m, je suis mort de fatigue,
l'altitude est pesante, tout devient pesant.
Beaucoup
d'autres expéditions sont installées, nous qui n'avons vu personne
depuis plusieurs jours, nous voici entourés d'occidentaux.
Les
conversations sont en anglais, en allemand, en espagnol, c'est
réconfortant finalement.
20h30, -6°c dans la tente, 2 aspirines. Nous allons nous coucher, la journée fut difficile !
20h30, -6°c dans la tente, 2 aspirines. Nous allons nous coucher, la journée fut difficile !
11/04/2001
Journée
de repos au camp de base. Lever 5h45.
Il
neige, la température dans la tente est de -4°c.
Nous
prenons notre temps aujourd'hui, vers 12h00, nous "poussons"
jusqu'à 5200 m.
Demain,
nous nous attaquons à la montagne, nous devons parvenir directement
au camp 2 vers 5800 m.
Nous
nous couchons tôt sans être parvenus à manger.
12/04/2001
Nous
devons rejoindre aujourd'hui, le camp 2 ( 5800 m ) directement.
Il
s'agit d'une grosse étape (près de 1000 m de dénivelé) en
altitude. Nous chaussons vers 5200, il fait chaud. La première corde
fixe nous mène au Mera La, vers 5400 m.
Chacun est monté à son rythme, je suis arrivé avec Nicolas, nous attendons les autres. Je me sens vraiment très bien.
Vers
5500 m, l'altitude commence à se faire sentir, elle commence à
perturber l'entrain des mes pas. A 5600 m, je suis vidé, incapable
de continuer, et pourtant...
Les
200 derniers mètres sont un véritable calvaire.
Nous
parvenons au bivouac, je ne peux pas monter la tente, je m'assieds,
puis me lève, me couche...
4
Heures sans pouvoir espérer me lever tellement le mal de crane est
violent. Mes compères ne sont pas mieux mais ils me font à manger.
Je ne peux pas manger, je ne tiens pas debout, je ne tiens pas assis,
je ne tiens pas. A chaque fois que l'on me parle, j'ai l'impression
qu'un camion lancé à vive allure, me percute la tête.
Le médecin du groupe vient régulièrement me prendre le pouls, je suis inquiet, lui non.
Dans la soirée, panique. Dans une des tentes voisines (Allibert), un alpiniste fait un œdème pulmonaire, tout le monde crie et s'agite... Corticoïdes et caisson toute la nuit.
Je suis mal, affolé, inquiet, non pas inquiet... Le pauvre alpiniste survivra à ces longues heures d'angoisse et sera redescendu à dos d'homme le lendemain...
Le médecin du groupe vient régulièrement me prendre le pouls, je suis inquiet, lui non.
Dans la soirée, panique. Dans une des tentes voisines (Allibert), un alpiniste fait un œdème pulmonaire, tout le monde crie et s'agite... Corticoïdes et caisson toute la nuit.
Je suis mal, affolé, inquiet, non pas inquiet... Le pauvre alpiniste survivra à ces longues heures d'angoisse et sera redescendu à dos d'homme le lendemain...
A
ce moment, mes seules envies sont d'oublier le Mera Peak et de
redescendre dès le lendemain, si la nuit se passe bien, si la nuit
se passe...
13/04/2001
Après
avoir dormi par bribes toute la nuit, après avoir beaucoup bu, je me
lève à 3 heures, ça va mieux, un léger mal de crane mais rien de
trop handicapant.
Je vais au moins passer la barre des 6000 m.
Je vais au moins passer la barre des 6000 m.
Nous
partons à 5h00, Laurent ne suivra pas.
La
vue dans la montée est magique; Everest, Lothse, Makalu, Baruntse...
Le simple fait de prendre des photos est un supplice, une violence que je ne regretterais jamais.
6000,
je pousse...
6100,
je pousse...
6200,
nous divisons les cordées, je vais avec la plus lente, je pousse...
Les
nuages nous suivent, la cordée Allibert aussi.
Vers
6200 m, alors que je n'ai cessé d'encourager Michel, j'espère à
mon tour, qu'il me dise, ok, on descend...
Et
non, c'est à lui de m'encourager, chaque pas est une souffrance,
chaque pas est une victoire. Nous avons cependant trouvé notre
rythme.
6300
puis 6400 m, au pied des cordes fixes.
Les
nuages sont la, juste derrière nous, il faut faire vite !
Ils
sont déjà 3 au sommet, je m'assure, c'est raide, difficile mais le
sommet est si proche !
A 5 mètres du sommet, à 6470 m, en bout de corde, ordre de redescendre ! L'orage violent arrive, les bourdonnements ont été ressentis ! Je n'ai pas passé une seconde au sommet, après 13 jours d'approche !
A 5 mètres du sommet, à 6470 m, en bout de corde, ordre de redescendre ! L'orage violent arrive, les bourdonnements ont été ressentis ! Je n'ai pas passé une seconde au sommet, après 13 jours d'approche !
Michel est 70 mètres plus bas...
Nous
ferons toute la descente dans la neige, le brouillard, le froid et le
soulagement d'avoir vaincu, de redescendre.
2h30
plus tard, nous sommes au camp de base à 4850 m, nous avons croisé
des anglais qui ne nous rassurent pas sur l'état de santé de notre
ami alpiniste, rescapé de sa nuit en altitude.
48
heures sans manger ni dormir réellement, 24 heures au dessus de 5800
m, le camp de base est un petit bout de paradis.
Jambon
purée, ce soir ! quel bonheur !
Nous
commençons à penser aux restaurants de Katmandou. Laurent ne va pas
mieux. Nous nous couchons baignés d'un air oxygéné ( quoique
à 4850 m... )
Réveil
5h30, pour ne pas changer.
30
cm de fraîche, nous devons redescendre jusqu'à Koté ( 3550 m ), le
camp moraine que nous avions utilisé à l'aller.
La
descente est splendide, nous faisons la trace pour les porteurs, la
chaleur est écrasante.
A
Tangnag, nous rencontrons 2 français de Moselle.
Après
avoir discuté 10 minutes, nous repartons, je pars devant, j'ai
besoin d'être un peu seul. Il
se met à neiger, puis à grêler, enfin à pleuvoir. Je les attends
à 200 m du bivouac.
Nous prenons un thé réconfortant, puis je fais du football avec Ang Grami, un gamin... Pendant 1h30, nous jouons avec une vieille canette en guise de ballon, et tout ça, à 3550 m, sans aucun problème de respiration...
Nous prenons un thé réconfortant, puis je fais du football avec Ang Grami, un gamin... Pendant 1h30, nous jouons avec une vieille canette en guise de ballon, et tout ça, à 3550 m, sans aucun problème de respiration...
15/04/2001
Départ
sous le soleil, nous montons jusqu'au Zetra La ( 4700 m ) accompagnés
de deux chiens ( ? ).
Le
temps se couvre, nous ne voyons plus rien, Fabien et moi prenons le
large. Nous rencontrons deux autrichiens, attendons les autres puis
repartons. Le paysage sur les crêtes se dévoile, la vue est
extraordinaire. Nous
sommes à 4700m, sans éprouver aucune difficulté !
Nous
parvenons au Lodge du Zetra vers 4200 m, pour le dernier bivouac de
notre aventure. Le coca cola est un liquide magique et tellement
apprécié
16/04/2001
Dernier
col à passer, vers 4600 m.
La
pente est raide, très raide, nous installons des cordes fixes pour
que nos pauvres porteurs puissent tenir debout, sans risquer la chute
à l'issue pour le moins incertaine...
Enfin,
nous prenons pied sur un chemin en terre, nous avons de l'air et de
l'herbe !
Fabien et moi partons devant et après 1h30 de "footing alpin" entre 3400 m et Lukla ( 2800 mètres ), nous parvenons à ce village qui signifie cruellement pour nous, la fin de notre isolement.
Fabien et moi partons devant et après 1h30 de "footing alpin" entre 3400 m et Lukla ( 2800 mètres ), nous parvenons à ce village qui signifie cruellement pour nous, la fin de notre isolement.
Lukla
est un village sur le chemin de l'Everest, assez fréquenté, mais
bien entendu dépourvu d'infrastructures et de routes. On
arrive à Lukla à pied ou en avion.
Nous entrons dans l'hôtel au moment ou la pluie commence à tomber. Nos compères arriveront trempés jusqu'aux os. Une douche ! Rustique mais une douche !
Après
s'être baladés dans Lukla, avoir écumé les échoppes et les
ruelles moyenâgeuses, nous dînons puis distribuons les pourboires à
notre fidèle équipe. Merci à vous tous... Nous leur donnons
aussi des vêtements et des médicaments. La nuit nous tend les
bras.
17/04/2001
Excellente
nuit, bien que le matelas pourtant bien dur, me paraisse trop
mou...
Petit déjeuner et transfert jusqu'à l'aérodrome.
Petit déjeuner et transfert jusqu'à l'aérodrome.
Nous
avons affrété un hélicoptère, ce genre d'hélico russe... Je suis
assis dans le Cockpit, à coté du pilote, l'instant est magique.
Nous repassons au dessus de certains chemins que nous avons emprunté
10 jours auparavant ! Atterrissage en douceur à Phaphlu, que nous
avons quitté le 3 avril, puis transfert en avion jusqu'à
Katmandou.
Retour à la case départ. Arrivée à l'hôtel, je décide de prendre un bain, l'eau est noire, qu'importe. Nous dînons dans une pizzeria (Fire and ice), nous dévorons plutôt.
Nous nous couchons exténués.
Retour à la case départ. Arrivée à l'hôtel, je décide de prendre un bain, l'eau est noire, qu'importe. Nous dînons dans une pizzeria (Fire and ice), nous dévorons plutôt.
Nous nous couchons exténués.
Journée
dédiée aux emplettes à Thamel, à la visite de la Stupa de Botnath
et du site funéraire de Patchupatinath; ce lieux ou les morts sont
brûlés et jetés dans la rivière, déjà noire de détritus.
Cette
journée fut accompagnée par les singes, omniprésents dans ce
quartier de Kathmandou.
19/04/2001
Visite
de Bakthapur, une cité où les gens semblent vivre au moyen âge,
dans des ruelles étroites à l'ombre de temples gigantesques.
20/04/2001
Retour
sur Islamabad (Pakistan), où les douaniers confisquent les budhas,
nous palpent plusieurs fois les testicules et nous fusillent du
regard...
Nous
y passons 6 heures, à ne pas savoir si nous allons pouvoir
embarquer.
21/04/2001
Nous
avons marché au pays des dieux, bienvenue à Paris…
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