Depuis
le temps que nous parlions d’un périple à vélo ensemble…
Nous voici donc, JP, Franck et moi, sur le point de parcourir les
routes du Pays de Galles.
Récit
d’une aventure de 555 km, entre mer déchaînée et routes
accidentées, accompagnés par les moutons (partout), le vent
(souvent) et la pluie (parfois)…
En fourgon : 760 km
A vélo: 5 km Total: 5 km
Le départ prévu à 4h00 du matin est avancé à 1h00. Les cars de CRS nous indiquent que nous approchons de Calais.
A 5h15, nous sommes stationnés sur le parking face à la mer,
réservé aux camping-cars. Nous dormons deux heures avant de
filer à l’embarquement.
Le capitaine prévient : « la mer est agitée, le vent est
fort ». Le ferry, pendant tout le temps de la traversée,
penche vers la droite. Sans doute cela est-il normal…
Nous voici en Angleterre, et, il fallait s’y attendre, les
conditions météo ne s’arrangent pas, bien au contraire… Le
vent est puissant, les camions, nombreux sur la route,
peinent à tenir le cap. Des panneaux de signalisation
indiquent même « Poor road conditions ». L’un des deux ponts
reliant l’Angleterre au Pays de Galles est fermé pour cause
de vent violent…. Demain, c’est une centaine de
kilomètres que nous devons parcourir à vélo…
Un malheur n’arrivant jamais seul, nous sommes à l’arrêt
dans les embouteillages paralysant le périphérique
londonien.
Nous sommes épuisés, lessivés, hypnotisés par la route. Je
m’arrête pour faire le plein d’essence.
De la musique couvre le vacarme des moteurs. Des ballons,
des femmes qui dansent, puis le regard s’aiguise. Un DJ, un
magicien, des animations… La station-service est maquillée
en fête. Je décroche le pistolet, on se jette sur moi,
on me prend en photo, nous venons de gagner 60 euros de
gazole…
Enfin, vers 17h00, nous arrivons au camping de LLangorse qui nous gardera
le fourgon le temps de notre escapade.
Petit tour au lac voisin histoire de se dégourdir les jambes
et de tester le matériel. Là encore, un panneau indique que
les activités nautiques sont suspendues sur le plan d’eau
pour cause de vent violent…
Nous ne pèserons pas lourd, visiblement, sur nos petits
vélos face aux éléments déchaînés. Petites inquiétudes...
21/08/2016
Réveil avec une heure d’avance (petite erreur technique due au décalage horaire).
Le premier camping est hors de prix, le second n'est pas cher.
21/08/2016
Jour: 101 km Total: 106 km
Réveil avec une heure d’avance (petite erreur technique due au décalage horaire).
Une brume horrible enserre le fourgon. Le clapotis
métallique de la pluie tombant sur le toit du fourgon
n’augure rien de bon.
Les bagages sont installés, les chaînes sont huilées et la pluie
a cessé. Il n’est pas 7h00 quand nous nous élançons pour les
premiers miles de notre aventure.
L’ambiance est joviale bien que nos regards scrutent sans
cesse le ciel et ses caprices.
Le vent est fort mais les haies qui bordent les routes nous
protègent de façon significative. En revanche, les routes
empruntées sont dangereuses. En effet, pas de bande d’arrêt
d’urgence, pas de dégagement, pas de marge de manœuvre. Pour
le moment, la campagne est endormie, la circulation
automobile est modérée.
Nous faisons des petites pauses régulières et savourons le
plaisir de pédaler ensemble dans ces paysages verdoyants.
50 km parcourus, nous dévorons nos sandwichs. L’épicière du
village de Llanwrda nous informe que la suite du parcours
est constituée de « up and down ». Tout le monde l’a
compris, ça va grimper…
Deux côtes de plusieurs kilomètres. Nous arrivons à Lampeter.
Le parc est le lieu idéal pour s’y allonger sur l’herbe
verte.
Il nous reste une bonne vingtaine de kilomètres. La pluie,
qui nous a épargnés, commence à tomber et rattrape son
retard. Ce sont des seaux d’eau qui s’abattent sur nos
têtes. Un motard me tend le main, il me propose de me
tracter…
Nous arrivons imbibés à Abeaeron.
Le premier camping est hors de prix, le second n'est pas cher.
Il est 18h00, il pleut depuis 13h00. La pluie cesse au
moment de monter la tente. Elle reprend une fois installés…
Nous retournons dîner en ville, faisons quelques courses
pour le petit déjeuner. La carte confirme que la longue côte
longeant la mer, visible de la tente, sera notre mise en
bouche du lendemain…
22/08/16
Il a plu une partie de la nuit. Nous démontons au sec. Le vent est important. S’il ne change pas de direction, nous l’aurons dans le dos toute la journée.
Les routes galloises sont des montagnes russes. Longues côtes et descentes rapides se succèdent.
La pluie revient. Nous nous abritons dégoulinant sous un abri-bus.
Nous prévoyons une petite halte à Machynletth. Plus que 10 km, 6, km, 2 km. Une tempête s’abat, des trombes. Nous sommes trempés jusqu’aux os 2 km avant de pouvoir se mettre à l’abri.
Le pub qui nous accueille semble ne pas vouloir nous laisser partir. Un café, quelques pâtisseries, des rires et de la chaleur.
Il nous reste 30 km dont une dizaine de kilomètres d’ascension. Une heure passe, il faut se décider à repartir sous une pluie battante. Les regards interloqués ou compatissants des passants ne nous aident pas beaucoup...
Avancer, pédaler, les yeux rivés sur le compteur. Les kilomètres se grignotent à la force des mollets lorsque la route s’élève, ils défilent dans les descentes. De l’eau. Les champs sont inondés, les gerbes nous aspergent. Encore 15 km, les dents serrées. La descente est dangereuse tant il pleut. Fort heureusement, les automobilistes sont prudents et patients sur ces routes où doubler n’est pas facile.
Jour: 87 km Total: 193 km
Il a plu une partie de la nuit. Nous démontons au sec. Le vent est important. S’il ne change pas de direction, nous l’aurons dans le dos toute la journée.
Petit déjeuner rapide dans une station service. Un gallois
me met la main sur l’épaule : « vous êtes des gars
malchanceux ». Effectivement, le temps prévu n’est pas
engageant…
La longue côte observée la veille fait son petit effet. La
route longe la mer et le regard porte loin sur les vallons
verdoyants.
Les routes galloises sont des montagnes russes. Longues côtes et descentes rapides se succèdent.
La pluie revient. Nous nous abritons dégoulinant sous un abri-bus.
Aberystwyth, en plus d’avoir un nom imprononçable, est une
magnifique ville côtière qui gagnerait à être découverte
sous un soleil radieux. Ce n’est pas notre cas mais une
brève accalmie nous permet de faire le tour de la cité et de
monter au château.
Des échoppes vendent des articles de plage et des canards
gonflables. Au milieu de cette tempête, quel surréalisme…
Les pâte dégustées au « Sophy’s » nous redonnent des forces.
Nos vêtement sont presque secs, il faut cependant retrouver
la route.
La côte affichant 12% nous fait regretter le plat de pâtes.
Le paysage s’évase, les pentes se font moins raides, le vent
nous pousse avec douceur. Comble du bonheur, nous sommes
désormais secs (à l’exception des pieds).
Enfin !
Nous prévoyons une petite halte à Machynletth. Plus que 10 km, 6, km, 2 km. Une tempête s’abat, des trombes. Nous sommes trempés jusqu’aux os 2 km avant de pouvoir se mettre à l’abri.
Le pub qui nous accueille semble ne pas vouloir nous laisser partir. Un café, quelques pâtisseries, des rires et de la chaleur.
Il nous reste 30 km dont une dizaine de kilomètres d’ascension. Une heure passe, il faut se décider à repartir sous une pluie battante. Les regards interloqués ou compatissants des passants ne nous aident pas beaucoup...
Avancer, pédaler, les yeux rivés sur le compteur. Les kilomètres se grignotent à la force des mollets lorsque la route s’élève, ils défilent dans les descentes. De l’eau. Les champs sont inondés, les gerbes nous aspergent. Encore 15 km, les dents serrées. La descente est dangereuse tant il pleut. Fort heureusement, les automobilistes sont prudents et patients sur ces routes où doubler n’est pas facile.
3 km avant Dolgellau, un camping est indiqué sur la droite.
Problème, il est éloigné du centre et sous cette pluie, pas
question de reprendre les vélos pour dîner.
On nous indique un camping plus proche. Nous y parvenons
après 87 km, trempés jusqu’aux os. Nous montons la tente. La
douche providentielle est chaude. 30 minutes à se
réchauffer. Mes pieds sont flétris, j’ai l’impression qu’ils
se décomposent.
Tous les gallois rencontrés sur la route nous ont assuré du
beau temps pour demain. Sympathie ou pitié ?
La ville de Dolgellau est une jolie petite cité construite
en pierre. La visite se fait sous la pluie et sans appareil
photo.
Les lasagnes sont avalées en deux minutes puis nous
retournons au camping mettre nos affaires au sèche linge. Le
poprio compatit, il nous prend nos chaussures pour les
faire sécher à part. Coucher vers 23h00.
23/08/16
Jour: 85 km Total: 278 km
Réveil au sec, affaires sèches.
Nous gagnons ensuite le joli château d’Harlech (13ème siècle, classé au Patrimoine de l'Unesco), perché sur un promontoire. Nous le visitons avec Jp.
23/08/16
Jour: 85 km Total: 278 km
Réveil au sec, affaires sèches.
Les premiers rayons du soleil percent sur la vallée
brumeuse.
Nous retournons en centre ville faire quelques photos puis
prenons la route qui doit nous mer à Barmouth.
Pour la première fois, l’itinéraire est à peu près plat, en
tous cas, pas de longues ascensions.
Le soleil nous réchauffe et le moral s’envole.
Nous atteignons Barmouth comme dans un rêve. Nous n’avons
parcouru qu’une quinzaine de kilomètres mais le café et sa
terrasse ensoleillée qui nous tend les bras face au port,
nous impose une pause.
Nous y restons une bonne heure à profiter de ne rien faire
dans un environnement chaleureux.
Nous gagnons ensuite le joli château d’Harlech (13ème siècle, classé au Patrimoine de l'Unesco), perché sur un promontoire. Nous le visitons avec Jp.
C’est ensuite une belle descente qui nous ramène sur la
route principale.
Pour rejoindre Caernarfon, deux options s’offrent à nous.
La première, celle initialement envisagée nous mène au cœur
des montagnes du Snowdown. Un col et plusieurs kilomètres
d’ascension.
La seconde, celle que nous choisissons finalement, évite la
zone montagneuse et nous ajoute quelques kilomètres.
Nous avalons un sandwich devant l’église de Porthmadog.
Évidemment, nous mangeons trop et la route s’élève avec
insolence dès les premiers kilomètres.
Jp a mal au genou. La circulation est dense. Fort
heureusement, la bande d’arrêt d’urgence permet aux
automobilistes de doubler sans prendre de risque.
24/08/2016
Jour : 97 km Total : 375 km
La journée s’annonce difficile aujourd’hui. Nous devons passer au pied du Snowdown (1085 m d'altitude, point culminant du Pays de Galles) par le Lianberis Pass (356 m).
A Lianberis, la pharmacie ouvre dans un quart d’heure. Une énième occasion d’aller boire un café dans ces pubs si accueillants.
Genouillère et anti-inflammatoires devraient faire l’affaire. La route s’élève, la pente devient de plus en plus raide, le paysage est magnifique.
C’est ensuite dans le grand parc de la ville que Franck nous prépare des pâtes. Sieste au soleil. Il nous est difficile de repartir.
Quelques kilomètres avant la cité minière de Blaenau Ffestiniog, un terrible col (13%) nous casse les pattes. Pour la première fois, alors que j’avance à 5 km/h, je préfère descendre du vélo et continuer à pied. JP m’attend et marche avec moi, merci JP.
La descente est aussi raide et rectiligne que la montée. 80 km/h. Les 15 derniers kilomètres sont parcourus à vive allure, le faux plat descendant nous propulse jusqu’à Dolgellau, notre étape du 23 août.
Même camping, même monsieur sympathique. Quelques courses, des pâtes et du vin.
25/08/2016
Jour: 92 km Total: 467 km
Départ matinal.
Un anglais nous appelle à la rescousse. Il campe avec son fils et s'évertue à monter une tente immense. La nuit dernière, il nous annonce que six heures lui ont été nécessaires pour la monter. Il accompagne sa déclaration d’un rire communicatif. Nous l’aidons, tentons de l’aider plutôt. Nous sommes exaspérés face à la complexité de montage de cet abri. La tentative s’agrémente de fous rires et de larmes de fatigue. A chaque fois qu’un pan est monté, l’autre côté s’écroule lamentablement. Il nous offre une bière que l’on boit en ayant conscience de la fragilité de ce château de cartes et accessoirement de son penchant pour la bouteille….
Balade nocturne dans le bourg assoupi.
La pluie tambourine sur le toit de la tente alors que j’écris ces lignes.
16/08/16
Départ à 7h30 sans sacoche.
La beauté des paysages et l’ambiance matinale dépassent nos espérances. Le lieu, la lumière, la solitude, les reliefs. Superbe ! Ici, une petite église, là un petit pont de pierre. Sur les hauteurs, des airs de Mongolie.
Un col pointant à 487 m d’altitude nous permet de sortir de cette vallée. La descente est rapide.
Nous sommes de retour
vers 11h45 pour récupérer la tente sèche et les sacoches. Un petit bonjour à
l'anglais à la tente complexe, elle est toujours debout, lui aussi...
Nous déjeunons sur le gazon verdoyant d’un bas-côté. Petite sieste.
Bien que la fin de notre périple approche et que cette idée nous désenchante, nous appuyons sur les pédales et finissons à toute vitesse.
555 km de route plus loin, nous retrouvons notre camping de Llangorse et le fourgon. Petit café.
Le panneau, annonçant la fermeture des activités nautiques pour cause de vent violent, vend désormais de la nourriture pour canards.
Café, douche et restaurant à Brecon. Demain, il nous faudra rentrer…
Une jolie descente d’une douzaine de kilomètres nous plonge
dans la ville de Caernarfon
.
Nous perdons JP. Nous l’attendons, faisons demi-tour, explorons les environs puis l’appelons. Il a pris à gauche au précédent rond-point. Nous nous retrouvons face à l’imposant château au pied duquel, des pêcheurs attrapent des crabes munis d’un bout de ficelle.
Nous perdons JP. Nous l’attendons, faisons demi-tour, explorons les environs puis l’appelons. Il a pris à gauche au précédent rond-point. Nous nous retrouvons face à l’imposant château au pied duquel, des pêcheurs attrapent des crabes munis d’un bout de ficelle.
Le
château (13ème siècle, classé au Patrimoine de l'Unesco) est fermé, la visite du lendemain matin est trop
tardive, nous ferons donc l’impasse sur l’intérieur.
En attendant, le programme est simple : pub, bière, fish and
chips.
Belle promenade le soir dans cette ville agréable.
24/08/2016
Jour : 97 km Total : 375 km
La journée s’annonce difficile aujourd’hui. Nous devons passer au pied du Snowdown (1085 m d'altitude, point culminant du Pays de Galles) par le Lianberis Pass (356 m).
Les premiers rayons du soleil effleurent la route, les
premières douleurs au genou se manifestent pour JP.
A Lianberis, la pharmacie ouvre dans un quart d’heure. Une énième occasion d’aller boire un café dans ces pubs si accueillants.
Genouillère et anti-inflammatoires devraient faire l’affaire. La route s’élève, la pente devient de plus en plus raide, le paysage est magnifique.
Petite pause en haut du col et nous plongeons à vive allure vers Betws-y-Coed, petite bourgade animée le long de la rivière. Nous faisons un arrêt à la cascade (Swallows Falls), petite attraction touristique locale.
C’est ensuite dans le grand parc de la ville que Franck nous prépare des pâtes. Sieste au soleil. Il nous est difficile de repartir.
L'un d'entre nous lance le signal sans trop y croire et nous
reprenons la route... Je me sens moins bien, je digère
mal.
Nous empruntons une belle route peu fréquentée.
Quelques kilomètres avant la cité minière de Blaenau Ffestiniog, un terrible col (13%) nous casse les pattes. Pour la première fois, alors que j’avance à 5 km/h, je préfère descendre du vélo et continuer à pied. JP m’attend et marche avec moi, merci JP.
La descente est aussi raide et rectiligne que la montée. 80 km/h. Les 15 derniers kilomètres sont parcourus à vive allure, le faux plat descendant nous propulse jusqu’à Dolgellau, notre étape du 23 août.
Même camping, même monsieur sympathique. Quelques courses, des pâtes et du vin.
25/08/2016
Jour: 92 km Total: 467 km
Départ matinal.
La route s’élève sans surprise. 7 km parcourus, nous
poursuivons l’ascension. La déclivité augmente et c’est une
véritable rampe de toboggan qui nous cloue sur place.
J’ai sous-évalué la difficulté de ce premier col. Nous
atteignons près de 400 m d’altitude, la descente est
vertigineuse.
Au kilomètre 25, le café est formidable. Le goûter dégusté
dans un petit jardin est ccompagné d’un cake traditionnel...
Oh temps, suspends ton vol...
La petite route blanche que nous devons emprunter annonce
des pentes de 20%. Le panorama est superbe, parait-il mais
la lumière ne permet pas de faire de bonnes photos.
Puisqu’il nous faut trouver un prétexte pour rester sur la
route principale, nous prendrons celui-là.
Nous restons donc sur l’A470, ajoutons 12 km à l'étape du
jour, évitons une nouvelle côte et filons à vive allure.
Petite pause à Llanidloes.
5 kilomètres avant Rhayader, il se met à pleuvoir. Nous nous
arrêtons, bâchons
les sacoches et tout ce qui pourrait prendre l'eau. La pluie
cesse aussitôt.
C’est dans cette dernière petite bourgade que nous trouvons
un camping sympa en bord de rivière.
Un anglais nous appelle à la rescousse. Il campe avec son fils et s'évertue à monter une tente immense. La nuit dernière, il nous annonce que six heures lui ont été nécessaires pour la monter. Il accompagne sa déclaration d’un rire communicatif. Nous l’aidons, tentons de l’aider plutôt. Nous sommes exaspérés face à la complexité de montage de cet abri. La tentative s’agrémente de fous rires et de larmes de fatigue. A chaque fois qu’un pan est monté, l’autre côté s’écroule lamentablement. Il nous offre une bière que l’on boit en ayant conscience de la fragilité de ce château de cartes et accessoirement de son penchant pour la bouteille….
Rencontre avec un groupe de motards, qui eux aussi, ont
laissé femmes et enfants.
Nous finissons au pub. Whisky et jambon à l’os, le bonheur.
Balade nocturne dans le bourg assoupi.
La pluie tambourine sur le toit de la tente alors que j’écris ces lignes.
16/08/16
Jour : 88 km Total : 555 km
Départ à 7h30 sans sacoche.
Une boucle dans la Vallée d’Elan (Elan Valley) nous
intéresse. Longue d’une trentaine de kilomètres, elle permet
de remonter la vallée et d’observer de jolis barrages.
La beauté des paysages et l’ambiance matinale dépassent nos espérances. Le lieu, la lumière, la solitude, les reliefs. Superbe ! Ici, une petite église, là un petit pont de pierre. Sur les hauteurs, des airs de Mongolie.
Un col pointant à 487 m d’altitude nous permet de sortir de cette vallée. La descente est rapide.
Nous déjeunons sur le gazon verdoyant d’un bas-côté. Petite sieste.
Bien que la fin de notre périple approche et que cette idée nous désenchante, nous appuyons sur les pédales et finissons à toute vitesse.
555 km de route plus loin, nous retrouvons notre camping de Llangorse et le fourgon. Petit café.
Le panneau, annonçant la fermeture des activités nautiques pour cause de vent violent, vend désormais de la nourriture pour canards.
Café, douche et restaurant à Brecon. Demain, il nous faudra rentrer…
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