L'objectif
de ce week-end prolongé est de découvrir Fort Cochin et ses environs, une
ville située sur la côte Malabar, au sud-ouest de l'Inde, dans l’état du
Kerala.
21/03/2008
23/03/2008
19/03/2008
Décollage
nocturne et en retard d'Abu Dhabi, nous courons dans l'aéroport de
Doha pour avoir notre correspondance.
20/03/2008
6h00
du matin heure locale, j'ai dormi 3H30 sans interruption. L'avion
perd de l'altitude et déjà survole le territoire indien. Il plonge
avec vigueur dans une épaisse mer de nuages qui semble sans fin.
Tout d'un coup, nous retrouvons la visibilité à quelques 200 mètres
au dessus d'une barque. Le pilote remet brusquement les gaz, l'avion
se cabre et reprend rapidement de l'altitude. Une annonce nous
apprend que l'on ne peut pas atterrir pour le moment. Nous tournoyons
comme des rapaces pendant 25 minutes, parfois nous apercevons les
sols gorgés d'humidité du Kerala.
Deuxième
annonce, la visibilité est mauvaise, nous devons encore tourner
pendant 25 minutes.
Une heure après avoir approché de près la piste, l'avion est finalement dérouté sous une pluie battante, vers Trivandrum (Thiruvananthapuram de son vrai nom ) à quelques 300 kilomètres plus au sud.
Quatrième annonce nous informant que le temps d'attente sur le bitume dépendra de la visibilité sur la piste de Cochi. Une heure d'attente et finalement une heure de sommeil supplémentaire pour nous et nous repartons vers notre destination...
Presque quatre heure de retard lorsque nous sortons de l'aéroport international.
Une heure après avoir approché de près la piste, l'avion est finalement dérouté sous une pluie battante, vers Trivandrum (Thiruvananthapuram de son vrai nom ) à quelques 300 kilomètres plus au sud.
Quatrième annonce nous informant que le temps d'attente sur le bitume dépendra de la visibilité sur la piste de Cochi. Une heure d'attente et finalement une heure de sommeil supplémentaire pour nous et nous repartons vers notre destination...
Presque quatre heure de retard lorsque nous sortons de l'aéroport international.
Et instantanément le sentiment que
nous sommes de retour en Inde.
Des
dizaines de familles attendent drapées de centaines de couleurs. La
conduite de notre chauffeur de taxi, les odeurs et le paysage urbain
confirment brutalement notre première impression, nous sommes en
Inde, et ce pour notre plus grand plaisir !
Nous traversons Ernakulam, cité tentaculaire et chaotique et arrivons à Fort Cochin vers 12h00.
Nous traversons Ernakulam, cité tentaculaire et chaotique et arrivons à Fort Cochin vers 12h00.
Fort
Cochin est une ville située sur une ile qui est a pour
caractéristiques d'être marqué par un passé colonial qui
aujourd'hui est encore omniprésent.
Ils
m'invitent à monter sur leurs installations, nous discutons une
petite heure sous la pluie, me proposent à boire et me proposent de
revenir samedi matin, à 9h00, lorsqu'ils relèveront les filets.
Je
promets de revenir et me promène en profitant de ce tumulte.
Le
gérant de l'hôtel nous apprend qu'il se tient un festival à
quelques quinze kilomètres de Fort Cochin, un festival dans un
temple hindoue qui célèbre les éléphants. Bien que fatigués par
notre voyage, nous ne résistons pas. Nous prenons un Tuk-tuk.
Il
est un peu tôt, les festivités n'ont pas réellement débutées
mais on sent dans l'atmosphère qu'il va se passer quelque chose.
Petit à petit, arrivent des hommes, des femmes, des enfants puis un
éléphant, deux, trois...
Quinze
éléphants au total vont être parés et vont entamer une
procession, accompagnés de musiciens et de centaines de fidèles.
Nous profitons du spectacle deux heures durant, sans en manquer une
miette et sans manquer l'occasion de répondre aux "bonjours".
Un
homme semble tellement heureux de nous voir qu'il m'embrasse les
mains et les oreilles !
Petit
restaurant indien le soir, où la bière, faute de licence, est
servie dans des théières et des tasses...
21/03/2008
Lever
matinal pour explorer les célèbres "Backwaters", les
canaux du Kerala.
Il s'agit de canaux qui sillonnent et infiltrent
tout l'arrière pays et qui permettent aux habitants de se rendre
dans leurs villages, à l'aide de barques sommaires et non
motorisées.
Matinée
tranquille au fil de l'eau dans une nature luxuriante et sous la
pluie...
Promenade
en fin de journée sur la "corniche" de Fort Cochin où
pêcheurs et familles vendent et achètent le poisson que l'on vous
cuit sur place: " you buy, we cook !"
22/03/2008
Lever
matinal pour ma part, je retourne voir les pêcheurs. Sitôt qu'ils
me voient, ils m'appellent tous: "Patrick, eh Patrick !" Je
suis amusé de cette erreur sur mon prénom, ils m'invitent à
relever les filets avec eux et insistent pour me prendre en photo.
La
foule s'active pour dénicher le poisson au meilleur prix, les chats,
les chiens et les corbeaux essaient de l'avoir sans prendre de coups.
Certains
pêcheurs voyant l'appareil photo insistent pour que je leur tire le
portrait, attendant avec impatience de voir apparaitre leur visage
sur l'écran.
J'y
retourne quelques heures plus tard avec Anne Gaëlle puis nous
partons à pied, à la découverte de la ville.
Effectivement,
le centre de Fort Cochin est assez éloigné de ce que l'on a pu
observer en Inde du Nord. Peu de monde, pas trop d'immondices dans
les rues et des bâtiments issus de l'héritage colonial, plus ou
moins défraichis. Dans certaines rues, nous nous surprenons à
ne pas reconnaître l'Inde que nous avons connu.
Partie
de pêche sur la plage, églises vieilles de cinq siècles et
cimetière hollandais, sont au programme de la matinée.
La
pluie, toujours la pluie.
Nous
partons en Tuk-Tuk pour Mattancherry, le quartier juif. Promenade
agréable, entre les gouttes dans cet ancien quartier aux épices,
désormais quartier aux touristes.
Nous
retournons nous reposer quelques heures et ressortons à la faveur
d'une accalmie, bien décidés à se perdre loin des attraits
touristiques. L'envers du décors est plus fidèle à ce que nous
avions vécu. Peut-être plus pauvre, plus sale, moins beau, mais une
population bien plus accessible et accueillante.
23/03/2008
Départ
très tôt en taxi, accroché à la poignée du véhicule pour ne pas
basculer...
Nous
quittons l'Inde à 8h00 heure locale, bien décidés à y retourner,
et vite...
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