Premier "grand" voyage pour Gaspard (14
mois). C'est donc sur les routes argentines que nous allons l'initier à
l'Amérique du Sud. 4359 km sur l'asphalte et le gravier, un voyage sur la route
en direction du nord-ouest, un voyage à flanc de cordillère dans l'immensité de
l'hiver austral...
22/07/2011
21/07/2011
Quelques
courses et confirmations ici ou là (voiture, vol pour Iguazu) et
promenades à pied dans les rues de Buenos Aires, sous le soleil.
22/07/2011
Puis,
nous parcourons l'immense zone piétonne de la rue de Florida et
l'avenue du 9 juillet (Avenida de 9 Julio) en long, en large et en
travers ( les argentins disent qu' elle est, de ses 140 m, la plus
large au monde, elle est à vrai dire très très large).
Nous
partons demain en avion (toujours !) pour Iguazu.
23/07/2011
Départ
en avion pour Iguazu.
Ce
qui marque des la sortie du centre de Buenos Aires, ce sont les
innombrables bidonvilles aux portes du centre ville.
1h35
de vol, nous arrivons à Puerto Iguazu, dans la verdure et la chaleur
(25 degrés). Puerto Iguazu est une petite bourgade assez "far
west", à la frontière brésilienne, au milieu de la jungle et
striée par des routes de couleur ocre. C 'est surtout le point de
départ pour visiter les chutes d
Iguazu.
24/07/2011
Départ
matinal en bus pour le parc national crée pour préserver ces
chutes inscrites depuis 1984 au Patrimoine Mondial de l'Unesco.
Le
bus s'arrête après plusieurs arrêts à l'entrée du parc puis un
petit train nous emmène au départ des différents itinéraires.
Beaucoup
de monde, un coté Walt Disney en matière d'organisation mais le
lieu est extraordinaire. Il s agit en fait de lieux car les
itinéraires nous emmènent en bas, en haut de diverses chutes ( il y
en a 275 sur une longueur de 2.5 km !), le tout dans une foret
tropicale luxuriante habitée en outre par les touristes le jour, par
des singes, des coatis et parait-il, des jaguars...
La
puissance phénoménale que dégagent ces millions de tonnes d'eau
impressionnent. Le nuage d eau dégage par les chutes empêche de
voir leur base et crée une atmosphère, en plus d'être
assourdissante, féerique. On imagine les premiers européens
découvrant le site au 16ème siècle...
Ce
parc est du coté argentin, la majorité des visiteurs visitent
également le coté brésilien, ce que nous ne ferons pas par manque
de temps. Nous reprenons demain l'avion pour Buenos Aires.
25/07/2011
Comme
partout, Gaspard focalise l'attention. A chaque fois que l'on entre
dans un lieu, des gens viennent lui caresser la joue ou lui dire
bonjour. Pour nous, ça facilite le contact avec les gens (à défaut
de parler espagnol...). Si les autres ne viennent pas vers nous,
Gaspard repérera toujours une petite fille ou un petit garçon à
saluer. L'aéroport de Puerto Iguazu n'échappe pas à la règle.
Nous
dormons tous les trois dans l'avion qui nous ramène à Buenos Aires.
Quelques
courses en fin d'après midi dans cette ville qui nous est déjà
tellement familière.
26/07/2011
Ce
matin, nous prenons possession de la voiture que nous avons louée.
Notre Opel (Chevrolet) Corsa arrive... Face à l'amas de bagages qui
condamnent définitivement l'accès au trottoir, le loueur nous prend
en pitié et pour le même prix va nous chercher une voiture un peu
plus grande (cinq portes et un coffre). Encore une fois, c'est le
capital sympathie de Gaspard qui agit, à défaut d'être le notre...
Nous
avons eu la bonne idée de louer un GPS avec la voiture. Assez utile
pour sortir de Buenos Aires et ses 13 millions d habitants ( plus de
3 millions intramuros).
Au
programme, 300 km jusqu' à Rosario. Pas grand chose à voir sur la
route, la pampa et un peu de bétail mais l'atmosphère est
enivrante. Nous prenons la route, une route pourrie avec des
stations-services terreuses et délabrées.
Trois
stations services à sec de super. C'est un mystère que nous
tenterons de résoudre les jours suivants, nous en avons finalement
trouvé.
Rosario,
ville de 1.2 millions d habitants, tranquille et agréable à
parcourir à pied. La ville abrite notamment la maison natale de Che
Guevara.
Grande
promenade dans les rues piétonnes animées et sur les quais
récemment réhabilités, une halte paisible avant de reprendre la
route pour Cordoba demain.
27/07/2011
400
km, toujours vers le nord ouest pour gagner Cordoba, deuxième ville
du pays.
400
km de pampa, plate et venteuse. On ne compte plus les buissons qui
traversent l'autoroute, emmenés par le vent et les chiens écrasés.
Sur
l'autoroute, les policiers procèdent à des contrôles mais sans
prévenir. Les voitures roulent à 130, et d'un coup, on passe entre
deux plots, on a 50 mètres pour s'arrêter...
400
km sans une station service ou pour être précis, la première
rencontrée était au kilomètre 389. C'est dans cette aire qu' une
meute de chiens a poursuivi sans relâche un motocycliste, nous
obligeant a nous confiner dans la voiture...
Nous
sommes à Cordoba, ville animée dotée au niveau architecture du
bien (architecture coloniale) comme du pire. Le tout, se mélangeant
sans scrupule.
La
place San Martin est très animée et la cathédrale qui s y trouve
attire avec ferveur la population.
Promenades
au gré du vent dans les rues piétonnes de Cordoba et de la viande
argentine (lomo) pour le repas.
28/07/2011
Ce
matin, nous visitons le mémorial des massacres perpétués entre
1976 et 1983 (30 000 personnes disparues) et nous prenons le temps de
humer l'atmosphère agréable de cette ville.
Comme
a Buenos Aires, des musiciens a chaque coin de rue.
29/07/2011
Ce
matin, nous avons mis le réveil. En effet, nous devons rejoindre
Tucuman ( de son vrai nom San Miguel de Tucumañ), située à 570 km
de Cordoba. Point d'autoroute et aux dires du réceptionniste de
l'hôtel, moult camions plafonnant à 80km/h.
Petit
calcul rapide: 570/80 = Un peu plus de 7 heures de route sans compter
les arrêts, avec Gaspard qui a un moment ou un autre, nous réclamera
le droit au mouvement... Nous partons donc sitôt le jour levé,
jusqu'à ce feu rouge, au kilomètre 4, où un chauffeur de taxi nous
avertit que nous avons un pneu crevé.
Arrêt
à la station service la plus proche, gonflage et ... on ne sait pas
trop quoi faire. Peut-être est-ce une crevaison lente ? Peut-être
était-il seulement dégonflé ?
Nous
roulons 3 kilomètres et vérifions. RAS.
Nous
roulons 15 kilomètres et vérifions. RAS.
Nous
roulons 50 kilomètres et vérifions. RAS.
Finalement,
nous continuons. RAS.
Nous
voici donc sortis de la banlieue de Cordoba, et là, pas de surprise,
les banlieues sont vraiment des banlieues... Des centaines de camions
et le compteur ne dépasse pas les 70 km/h. Puis quelques collines et
du bétail, des charmantes fermettes avec des pickups déglingués.
Enfin, un péage et plus personne sur la route si bien que nous
roulons à 120 dans les longues lignes droites de ce nord-ouest
argentin.
Encore
une fois, l'essence semble rationnée, le pompiste ne me met que 8
euros de super.
Quelques
espaces désertiques et couverts de sel traversés et nous
arrivons à Recreo, lieu tout à fait indique pour faire une pause.
Recreo est à 270 km de Cordoba, à 300 de Tucuman. Autant dire que
l' endroit est perdu, balaye par la poussière. Il s'agit de ce genre
de villages étapes sur les grandes routes, ces villages où la place
centrale est la station service et son restaurant miteux, le lieu de
sortie dominicale. J'adore ces ambiances perdues, rudes où
finalement les gens vous accueillent avec chaleur...
Nous
repartons rassasiés et, le long de la route, le paysage contraste
avec ce que nous avons vu du pays. J ai l'impression d'être dans
certains villages de Bolivie. Les charrettes ont remplacé les
camions, des gauchos à cheval circulent le long des routes, les
villages sont faits de poussière et de vent et les sacs plastiques
recouvrent tout ce qui leur barre le passage. C'est impressionnant ce
décalage avec Buenos Aires, ce sont deux visions totalement opposées
du pays.
Nous
arrivons finalement à Tucuman après sept heures de route.
Tucuman
est la ville où a été proclamée et signée l'indépendance de
l'Argentine en 1816. Le bâtiment en question est donc la curiosité
du coin. La place de l'Indépendance est agréable, la cathédrale
(habituelle) est grandiose, les rues piétonnes sont vivantes.
Une ville sympathique bien que Tucuman ne soit pour nous qu'une
étape pour rejoindre les montagnes de Salta demain.
Presque
1300 km au compteur de la corsa.
30/07/2011
300
kilomètres au programme pour rejoindre Salta. Partout, de petits
autels en l'honneur de Gaucho Gil.
Selon
Wikipedia:"
Les
histoires populaires varient, mais, en termes généraux, la légende
raconte que Antonio Gil était un gaucho travailleur rural et dont
une veuve fortunée s'éprit ou eut une relation amoureuse avec lui.
Ceci valut à Gil de s'attirer la haine des frères de la veuve et du
chef de la police locale, qui avait courtisé cette même femme.
Étant donné le danger, Gil laissa le champ libre et s'engagea pour
combattre dans la Guerre
de la Triple Alliance
(1864-1870)
contre le Paraguay.
Après son retour, il fut recruté par le Parti Libéral pour
combattre dans la guerre civile correntine contre le parti
d'opposition Autonomiste, mais Gil déserta.
Selon
la légende, finalement capturé, il fut pendu par le pied à un
caroubier, et tué d'une entaille à la gorge. Gil dit à son
bourreau qu'il devrait prier au nom de Gil pour la vie de son fils,
qui était très malade ; le bourreau fit ainsi et son fils
guérit miraculeusement. Il donna au corps de Gil un enterrement
approprié et les personnes qui apprirent le miracle construisirent
un sanctuaire qui n'a cessé de grandir jusqu'à aujourd'hui."
Une
fois de plus, nous faisons trois stations avant de trouver de
l'essence. La route s'en va dans les collines et au fur et à mesure
que les kilomètres défilent, la température baisse. Le ciel est
couvert, arrivés à Salta, il fait 8 degrés à 13h00.
Salta,
ville au pied des montagnes, avec son habituelle place et son
habituelle cathédrale devant laquelle les piétons se signent au
passage... Ses bâtiments coloniaux sont remarquablement conservés,
et le centre, pas très grand est très accueillant. Des cafés sous
des arches attendent le client (qui préfèrent rester au chaud). Les
rues sont désertes jusqu' à 16h00, la sacro-sainte sieste a de
nombreux adeptes.
Rencontre
entre Gaspard et une petite argentine qui lui offre une petite
voiture...
Nous
restons 3 nuits à Salta.
31/07/2011
Le
meurtre des deux françaises fait la une des journaux à Salta.
Ce
matin, nous avons visité le MAAM (Museo de arqueologia de alta
montaña de salta) où reposent les trois enfants sacrifiés par les
Incas au 16eme siècle et retrouvés à 6739 m d'altitude (sommet du
Llullailaco) en 1999 par une équipe internationale d'archéologues.
Agés respectivement de 6,7 et 15 ans, La
Niña del Rayo,
El
Niño
et La
Doncella sont
les momies les mieux conservées au monde, compte-tenu de la
température (-20 degrés) et du peu d'oxygène disponible au sommet
du volcan. Cheveux, sourcils, dents, peau... La vision du corps fait
froid dans le dos.
Le
musée a par ailleurs recrée l'atmosphère qui règne à l'endroit
où elles ont été trouvées.
Une
polémique fait par ailleurs rage en Argentine, une partie de la
population considère que les sépultures de ces enfants ont été
profanées.
A
13h00, il fait 5 degrés...
A
16h00, Gaspard fait ses premiers pas tout seul !
01/08/2011
Départ
tardif pour une petite promenade en voiture, initialement prévue
d'1h30. Finalement, nous laissons La Caldeira sur notre gauche (lieu
initial de la promenade) et poursuivons la route. J'aimerais aller
jusqu'à Purmamarca, village indien dans la Quebrada de Huamhuaca.
Sur
la carte, 70 km jusqu'à Jujuy puis quelques dizaines de
kilomètres pour atteindre le village planté à 2200 m d'altitude...
Au
final, une route tortueuse a souhait, une route humide et une
température de zéro degré retardent un peu notre avancée.
Nous
arrivons à Purmamarca après trois heures de route (sans biberon et
sans batterie de rechange pour l'appareil photo).
Le
lieu est magnifique, autant que la route qui y mène. Montagnes et
cactus géants bordent le bitume, le ciel est bleu profond.
A
Purmamarca, une montagne est classée patrimoine mondial de l'Unesco,
sept couleurs la parent, du rouge au beige, en passant par le vert.
L'ambiance
est très "altiplanienne" : une place, une petite église
blanche et des baraquements en pisée ( terre), le tout dans une
atmosphère poussiéreuse et glacée. Des restes de neige parsèment
le sol.
Déjeuner
dans une gargote, et déjà, il faut retourner...
Redécouverte
de Salta sous le soleil d'hiver.
02/08/2011
Départ
de Salta pour Cafayate, haut lieu du vin argentin. On m'avait
prévenu, la route est belle. La route est en fait extraordinaire.
Toutes les couleurs se mélangent sur les parois que tranche la
route. Une route merveilleuse, une route rare.
Arrivée
à Cafayate après 200 km, ville de vin à 1800 m d'altitude, ville
calme ou les chiens courent sans cesse autour de la place,
pourchassent les ânes et les pickups des gauchos venus apporter la
viande aux restaurateurs.
Nous
y restons deux jours, ce qui nous permettra notamment de définir les
prochaines étapes du voyage. Nous passons devant l'école primaire,
les gamins s'agrippent au grillage, Gaspard en fait autant.
03/08/2011
Nous
prenons la route aujourd'hui pour la Vallée de Calchaquies.
Objectif: gagner Angastaco. Moyen: 23 km de route, 54 km de piste.
L'objectif
de cette promenade n'est pas le village en question mais la piste qui
y mène. Elle traverse "Las Flechas", des formations
rocheuses en forme de pics aiguisés dignes de n'importe quel
western. La Corsa tient le choc sur les pistes caillouteuses. Le
paysage est encore une fois époustouflant, nous n'en perdons pas une
miette, Gaspard non plus. Les villages sont perdus et vivent dans le
sable et le vent.
Arrivée
à Angastaco à 2100 m d'altitude. Après 54 km de poussière, le
bitume, comme par miracle.
Retour
tranquille à Cafayate.
La
Corsa a déjà 2300 km au compteur.
04/08/11
La
route qui doit nous mener aujourd'hui à Tafi Del Valle, emprunte un
col à 3050 m, le col "du Petit Enfer" (Enfernillo).
80
km avant le col, nous faisons une pause aux ruines de Quilmes, une
cité fondée au 11ème siècle par les indiens Quilmes. Ces derniers
ne résistèrent pas aux espagnols qui les déportèrent en 1667.
L'endroit
est niché à flanc de montagne, parsemé d'énormes cactus (Cardon)
de plusieurs mètres de haut et jouit d une vue panoramique sur
l'immense vallée que nous suivrons les jours à venir.
La
vue est périphérique et spectaculaire. 3050 m, la route devient
piste et plonge jusqu' à Tafi Del Valle, bourgade d'altitude à
2200 m. Tafi Del Vallee est entourée de montagne et obtient la
faveur des argentins en été, lorsqu' il fait trop chaud dans la
plaine. La cité est cependant éteinte pendant cet hiver austral et
nous peinons à trouver un restaurant qui ouvre ses portes avant
20h30.
05/08/2011
Départ
de Tafi pour poursuivre plein sud sur la fameuse Route 40 (Ruta 40).
La Route 40, c est un peu la route 66 des américains. Elle traverse
le pays du nord au sud en passant par les montagnes, à savoir de la
frontière bolivienne jusqu' à Ushuaia sur 5224 km.
Nous
repassons donc le col franchi la veille et nos roues foulent à
nouveau la route 40, direction plein sud.
Appelée
route Nationale, la 40 est en fait par moments une simple piste.
Ainsi, notre itinéraire, aujourd'hui, emprunte 40 km de sable et de
rocaille, jusqu' au village de Hualfin ou des vues spectaculaires sur
les glaciers des Andes s'offrent à nous.
Souvent,
la route est une large bande de bitume, rectiligne pendant plusieurs
dizaines de kilomètres, nous pouvons ainsi rouler à vive allure,
(cheveux au vent) au beau milieu de ces montagnes isolées et
désertiques.
Nous
arrivons à Belen, village de bord de route. L'église semble obliger
tous les passants, quelque soit leur moyen de locomotion, à se
signer devant elle...
06/08/2011
La
route, aujourd'hui, est encore magnifique. Les étendues que nous
traversons semblent sans limite.
Nous
arrivons cependant à Chilecito, ville western bordée de cactus et
de neiges éternelles. A 14h00, personne dans les rues. C'est l'heure
de la sieste. Les commerces n'ouvrent qu' à 18h30...
En
1904, une société allemande y a installé un téléphérique afin
d'extraire les minerais des montagnes environnantes. Les
installations sont restées, un petit musée retrace l'épopée de
ces mineurs.
650
pylônes, 40 km de distance et 3500 m de dénivelée, l'ouvrage est
impressionnant. Nous nous en rendons compte malgré la visite guidée
du musée en langue espagnole alors que nous ne le parlons pas.
Il
est possible d'accéder à la première station du téléphérique.
L'escalier branlant et les planches vermoulues ne m'inspirent pas
confiance. L'endroit semble pourtant être un terrain de jeu pour les
gamins du coin.
L'autre
curiosité de Chilecito est ce Christ de plusieurs mètres de haut
qui domine la ville. Au pied, un petit parc ou Gaspard fait moult
connaissances entre deux coups de toboggan.
Citons
enfin l'incroyable musée San Francisco où se côtoient sur les
mêmes présentoirs: des flamands roses empaillés, des armes
anciennes, une chaine hifi Sony des années 80 ou des auto radios...
La visite de plus d'une heure nous est faite par une mamie qui semble
faire abstraction du fait que l'on ne parle pas espagnol ( en tous
cas, notre espagnol ne nous permet pas de suivre la visite guidée
d'un tel musée !). Une heure de commentaires à un débit
torrentiel, nous avons eu du mal à contenir nos éclats de rire.
Petit
tour de manège pour Gaspard, manège fabriqué maison avec de la
récup.
07/08/2011
Nous
quittons Chilecito et gagnons rapidement La Rioja, capitale de
la province, à environ 200 km. Nous passons devant le panneau
"USHUAIA 4000 km".
Petite
pause à l'un des sanctuaires de la Diffunta Correa, femme qui
aurait suivi son mari soldat dans le désert jusqu' à la mort
(d'épuisement et de soif). Des sanctuaires lui sont dédiés, où
les pèlerins déposent des centaines de bouteilles d'eau. Les
routiers également semblent être attachés à ces lieux spirituels.
Cet
après midi, repos, nous y restons deux jours.
3100
km parcourus.
08/08/2011
Repos
dans cette ville agréable ou il fait chaud. Les cafés en terrasse
ne désemplissent pas, il est difficile d'imaginer que c est l'hiver
ici...
Anne
Gaëlle et Gaspard ont retrouvé les plaisir des siestes
post-méridiennes.
Nous
partons demain pour Cordoba.
09/08/2011
450
km nous séparent de Cordoba, ou nous devons une nouvelle fois passer
la nuit avant de rejoindre Buenos Aires.
Contrôle de gendarmerie où l'on nous demande pour la première fois les papiers du véhicule et le permis de conduire.
Contrôle de police. Cette fois-ci, il nous demande une "contribution". Je ne me vois pas lui donner quelques billets... Je refuse, il nous taxera deux clopes.
160 km/h dans une grande ligne droite. Au moment ou je veux doubler un camion, ralentissement. Arrêt. Le camion devant nous se fait contrôler, à coté, un trépied et un radar. Le camion redémarre, on est bon... Le policier nous fait un rand sourire et un signe de la main pour que l'on poursuive notre route et se remet derrière son trépied en visant les voitures... arrivant d'en face...
Route sinueuse dans les sierras de Cordoba, la file de voiture est ininterrompue.
Contrôle de gendarmerie où l'on nous demande pour la première fois les papiers du véhicule et le permis de conduire.
Contrôle de police. Cette fois-ci, il nous demande une "contribution". Je ne me vois pas lui donner quelques billets... Je refuse, il nous taxera deux clopes.
160 km/h dans une grande ligne droite. Au moment ou je veux doubler un camion, ralentissement. Arrêt. Le camion devant nous se fait contrôler, à coté, un trépied et un radar. Le camion redémarre, on est bon... Le policier nous fait un rand sourire et un signe de la main pour que l'on poursuive notre route et se remet derrière son trépied en visant les voitures... arrivant d'en face...
Route sinueuse dans les sierras de Cordoba, la file de voiture est ininterrompue.
A
Cordoba, certains magasins sont livrés par des chevaux.
10/08/2011
750
km à parcourir avant de rendre la voiture à Buenos Aires.
Dans la banlieue de Rosario, la route traverse des bidonvilles. Un type jette des pneus devant les trois voitures qui nous précédent. Ils sont plusieurs en fait et ont déjà bloqué la voie opposée. Les trois voitures esquivent par le bas coté. Juste devant nous, l'un des gars nous fait signe de nous arrêter et jette un pneu.
Pourquoi barrent-ils la route ? Incapables de le dire.
Quoiqu' il en soit, on a encore 300 km à parcourir et à la vue de la longue file de véhicules qui se crée en face, je passe aussi par le bas-côté, malgré les protestations. Derrière, plus une voiture ne passe, l' autoroute est bloquée dans les deux sens. Nous poursuivons donc notre route.
Arrivés à Buenos Aires, nous rendons la voiture. La fin du voyage commence à se faire sentir, nous décollons vendredi soir...
Dans la banlieue de Rosario, la route traverse des bidonvilles. Un type jette des pneus devant les trois voitures qui nous précédent. Ils sont plusieurs en fait et ont déjà bloqué la voie opposée. Les trois voitures esquivent par le bas coté. Juste devant nous, l'un des gars nous fait signe de nous arrêter et jette un pneu.
Pourquoi barrent-ils la route ? Incapables de le dire.
Quoiqu' il en soit, on a encore 300 km à parcourir et à la vue de la longue file de véhicules qui se crée en face, je passe aussi par le bas-côté, malgré les protestations. Derrière, plus une voiture ne passe, l' autoroute est bloquée dans les deux sens. Nous poursuivons donc notre route.
Arrivés à Buenos Aires, nous rendons la voiture. La fin du voyage commence à se faire sentir, nous décollons vendredi soir...
11/08/2011
San
Telmo
La
Boca est un quartier populaire à touristes. Certainement les deux à
la fois car les habitants ont eu coutume de repeindre les bâtiments
avec les restes de peinture multicolore utilisée pour leur bateaux.
Aujourd'hui, l'aspect pittoresque du quartier attire les touristes
prêts à débourser quelques pesos pour voir un tango.
12/08/2011
Nous
décollons ce soir pour Paris.
Trombes
d'eau ce matin. Nous visitons le congrès.
Vers
12h15, le ciel s'est assombri. Je n'ai jamais vu ça...
L'éclairage publique, les restaurants, les boutiques, les fenêtres
des bâtiments se sont allumés. Il faisait nuit noir en plein jour.
Ça a duré 15 minutes, la pluie est enfin tombée. L'ambiance était
surréaliste, inquiétante presque...
Il
est midi...
Divers
Nous
quittons donc Buenos Aires, cette ville où nous nous sentons bien. A
la fois européenne, latine et sud-américaine, Buenos Aires est
fascinante, grouillante, paradoxale et raffinée...
A
l'aéroport, des groupes de jeunes attendent leur avion pour Madrid.
Ils participent aux JMJ (Journées Mondiales de la jeunesse). Chants
religieux, bibles et prières attirent un grand nombre de passagers.
La prière semble générale...
24
heures de trajet jusqu'à chez nous...
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