Fès , cité impériale, abrite derrière ses hauts remparts, une des plus
grandes médinas d'Afrique du nord. 150 000 habitants y habitent dans des
milliers de ruelles (pour certaines étroites comme les épaules d'un
homme) et y prient dans 185 mosquées.
Le visiteur y est sans cesse interpellé
par les odeurs d'épices, par les appels à la prière, par les "balak
!" (attention! ) des livreurs à cheval ou des pousse-charrettes, par les
couleurs des étoffes, des cuirs et des djellabas.
Médina
vivante, grouillante, brouillon et raffinée , elle envoie celui qui
s'y perd dans des temps anciens, temps qui voyaient les ânes
transporter les denrées à des hommes qui exerçaient des métiers
depuis oubliés.
Ainsi,
tanneurs, menuisiers, forgerons, dinandiers ou couturiers se
partagent ces petits espaces avec les nombreux commerçants des
souks.
Huit
grandes portes donnent accès à cet entrelacs de passages, huit
grandes portes comme autant de bouées car elles signifient "sortie"
et "taxi" lorsque l'on est perdu.
Sil
il était un mode d'emploi de la médina: passez la porte, entrez et
suivez le flot des passants puis égarez vous. Fès se dévoile ainsi
Déambulation
en photo dans les dédales de cette cité qui n'a rien d'une "ville
musée".
Beaucoup
d'interrogations pour ce premier voyage en famille... Passée l'étape
de l'organisation matérielle, dans quelles conditions allons nous
voyager avec notre petit de 11 mois ?
En
quelques mots, il fut aux premières loges au décollage et à
l'atterrissage dans l'avion, le taxi toutes vitres ouvertes fut une
animation distrayante, les odeurs, les sons et le passage incessant
des gens et des animaux dans la médina furent passionnants, les
baisers baveux des vieilles femmes et des fillettes rencontrées
furent amusants... En bref, tant que la poussette roule et qu'il y a
des choses à voir, tout va bien... C'est de bonne augure pour notre
voyage en Argentine cet été...
Fès
El Bali, la fourmilière
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