Volcans, faune, flore, cascades... Récit en image
d'un voyage au Costa Rica et au Nicaragua, voyage au cœur d'une nature
préservée, un jardin d’Éden caché sur cette fine bande de terre entre Océan
Atlantique et Océan Pacifique.
Nous arrivons donc au sommet du volcan Irazu, le plus haut volcan en activité du Costa Rica. La température ne dépasse pas 10 degrés et les nuages ont bien failli gagner leur course avec le bus. Bien que rien ne trahisse de son activité et que le lieu soit touristique, le cratère principal est impressionnant, il laisse apparaître en son fond, un petit lac verdâtre, cerné de sable noir.
Passage à Cartago sur le retour.
21/07/2008
22/07/2008
24-25/07/2008
17/07/2008
La
veille de notre départ, quelques amis viennent dîner à la maison.
A 2 heures du matin, ils nous laissent, juste le temps
de réaliser que notre réveil est programmé pour 3 heures.
Finalement, nous ne dormons pas.
Départ
à 4h00, demi-tour à 4h15 pour cause d'oubli, nouveau départ à
4h30. Décollage à 7h40 de Roissy, décollage à 9h30 de Londres,
atterrissage à Miami à 14h00 heure locale après 9 heures de vol.
Le décollage est prévu à 19h25 heure locale. Il est retardé à
20h45, puis 21h15.
21h00
nous embarquons. Problème de climatisation, il fait une chaleur
insupportable. 22h00 nous débarquons de l'avion, des techniciens
s'affairent pendant que les passagers gisent à même le sol,
essayant vainement de fermer l'œil.
00h00,
nous embarquons à nouveau, je m endors avant même le décollage,
atterrissage vers 1h30 heure locale. Nous arrivons à l'hôtel
réservé depuis la France. Erreur de la réservation, ils nous ont
réservé un dortoir, plus aucune chambre n'est disponible. L'hôtel
de l'autre cote de la rue est complet. L'hôtelier nous déconseille
de sortir à cette heure dans la rue, il nous aide à trouver une
chambre. Chose faite, un taxi nous y emmène, il est 3h30 lorsque
nous nous couchons.
3h30
+ 8 =11h30 heure française, nous sommes partis la veille à 3h00
heure française. Nous n'avons pas dormi dans un lit depuis plus de
50 heures...
18/07/2008
Réveil
tardif et promenade dans les rues de San José, où apparaissent ici
ou la quelques magnifiques façades coloniales. Promenade dans la
zone piétonne animée. La pluie interrompt nos pas et le tumulte de
la rue.
19/07/2008
Lever
4H30, le décalage horaire faisant son petit effet puis nous nous
dirigeons vers un coin de rue où doit passer un bus pour le Volcan
Irazu (3440 m). Les futurs passagers attendent patiemment en file
indienne. Nous sommes en deuxième position dans cette même file,
détail qui aura son importance.
Pourquoi
ce détail est-il important ? En route, le bus ne cesse de s'arrêter
pour faire monter les passagers sans que le moindre siège ne soit
disponible. Nous étions au départ une quarantaine pour une
quarantaine de sièges, nous finissons 2h30 plus tard (pour 53 km)
au moins le double.
Nous arrivons donc au sommet du volcan Irazu, le plus haut volcan en activité du Costa Rica. La température ne dépasse pas 10 degrés et les nuages ont bien failli gagner leur course avec le bus. Bien que rien ne trahisse de son activité et que le lieu soit touristique, le cratère principal est impressionnant, il laisse apparaître en son fond, un petit lac verdâtre, cerné de sable noir.
Nous
rencontrons ce que je pense être des coatis à nez blanc, mammifères
de la famille des ratons laveurs.
Passage à Cartago sur le retour.
Changement
d'hôtel pour un logement grignotant moins vite nos dollars. La
pluie, comme hier, se déverse avec force, dès 15h00.
Départ
demain pour La Fortuna
20/07/2008
Départ
matinal pour échapper à cet hôtel qui ne nous convient pas; il
ressemble davantage à une boite de nuit qu' à un hébergement.
Nous partons donc en bus pour La Fortuna, à 4h30 de la capitale.
Nous partons donc en bus pour La Fortuna, à 4h30 de la capitale.
Malgré
la vitesse à laquelle conduit le chauffeur, nous apprécions les
magnifiques paysages composés de collines et de plaines fertiles.
A chaque terrasse de chaque maison en bois, se dresse paresseusement un fauteuil, un rocking chair et dans le meilleur des cas un hamac.
Nous passons dans des villages où contrairement à San Jose, les portes sont ouvertes est les jardins à peine délimités. En effet, dans la capitale, les accès aux maisons et appartements sont barricadés jusqu' au deuxième ou troisième étage pour éviter les intrusions.
Arrivée à La Fortuna après 3 heures de route seulement (le chauffeur roulait très vite...), au pied du volcan Arenal, volcan en activité qui fait entendre à son approche des explosions et laisse échapper de temps à autres quelques coulées de lave...
A chaque terrasse de chaque maison en bois, se dresse paresseusement un fauteuil, un rocking chair et dans le meilleur des cas un hamac.
Nous passons dans des villages où contrairement à San Jose, les portes sont ouvertes est les jardins à peine délimités. En effet, dans la capitale, les accès aux maisons et appartements sont barricadés jusqu' au deuxième ou troisième étage pour éviter les intrusions.
Arrivée à La Fortuna après 3 heures de route seulement (le chauffeur roulait très vite...), au pied du volcan Arenal, volcan en activité qui fait entendre à son approche des explosions et laisse échapper de temps à autres quelques coulées de lave...
L'Arenal,
c'est l'objectif de nos quelques jours ici.
Ce
soir, l'Arenal s'est découvert, les fumerolles à son sommet sont
visibles. Enfin, aux alentours de 18h00, une ambiance de fin du monde
envahit La Fortuna. Le soleil est sur le point de se coucher, un des
plus beaux ciels que j'ai pu observer...
21/07/2008
Pas
d'impératif aujourd'hui, si ce n'est à 15h30, nous retrouvons un
guide pour une marche dans la forêt tropicale et, si nous avons de
la chance, à la tombée de la nuit, observer quelques gisements de
lave sur le volcan.
En
début d'après midi, le volcan est libéré de tous les nuages qui
l'enveloppent souvent.
15h30,
nous partons avec Julio, un guide très sympathique ( à l image des
costaricains), passionné par la faune et la flore de son pays. A
peine arrives, que la pluie fait son apparition. Une pluie bien
d'ici, des cordes et des gouttes d'eau qui semblent peser des tonnes.
Peu importe, nous poursuivons, à la découverte des arbres à latex,
des goyaviers et toutes sortes d'arbres et d'oiseaux qui nous sont
inconnus. Il nous apprend aussi comment survivre dans la jungle grâce
aux termites...
Le
ciel est sombre, sous les feuillages des arbres, il fait presque
nuit.
Après
une heure et demie de marche, alors que la nuit commence à tomber,
nous nous dirigeons vers le flanc nord du volcan où l'on peut
apercevoir des coulées de laves.
Nous
attendons une petite demi heure, et, entre les nuages apparaissent
une puis deux coulées, précédées d'explosions. La nuit étant
tout à fait tombée, on distingue, malgré la distance qui nous
sépare, parfaitement ces boules de feu qui dévalent les pentes
abruptes de l'Arenal. Le phénomène se reproduira plusieurs fois.
La pluie nous rappelle que nous sommes trempés, retour à l'hôtel.
La pluie nous rappelle que nous sommes trempés, retour à l'hôtel.
La
Catarata est une cascade située dans un parc naturel dans les
environs de La Fortuna. Le Costa Rica est le pays qui protège le
plus au monde ses espaces naturels. En effet, 35% du territoire est
constitué de réserves naturelles et parcs nationaux. Cet
attachement à la nature et à sa préservation est très perceptible
chez les costaricains.
Donc départ en taxi jusqu' au parc de la Catarata, situe a 8 km de La Fortuna, nous rentrerons a pied.
Entres dans le parc, nous découvrons du haut d'un promontoire cette cascade étroite mais haute de 70 mètres.
Donc départ en taxi jusqu' au parc de la Catarata, situe a 8 km de La Fortuna, nous rentrerons a pied.
Entres dans le parc, nous découvrons du haut d'un promontoire cette cascade étroite mais haute de 70 mètres.
Le
panorama sur cette forêt tropicale est extraordinaire et les sons
qu' émettent les animaux nous hypnotisent. Le coucher de
soleil d'il y a deux jours sonnait la fin du monde, cette forêt
luxuriante semble être l'origine de ce même monde.
Descente raide jusqu' au pied de la cascade ou quelques touristes sont rassemblés et je ne résiste pas, baignade dans cette eau limpide.
Descente raide jusqu' au pied de la cascade ou quelques touristes sont rassemblés et je ne résiste pas, baignade dans cette eau limpide.
Nous
remontons le sentier jusqu' à l'entrée du parc puis entamons les 8
km qui nous séparent de La Fortuna sur une piste, taillée au cœur
d'un écrin de verdure, une explosion de couleurs.
Rencontre avec un toucan.
Rencontre avec un toucan.
Nous
retournons demain à San Jose en bus. Départ jeudi matin pour
Tortuguero, sur la côte Caraïbe.
23/07/2008
Retour
à San Jose en bus, sous la pluie et les orages. Repas dans un soda
traditionnel, un restaurant typiquement costaricain.
Un
casados pour dîner est constitué de riz, de haricots noirs, de
salade et de banane... Fameux ! Le tout dans une salle surchargée
sur fond de musique latino.
Tortuguero
est un petit village sur la côte Caraïbe, difficilement accessible
car aucune route ne le dessert. C' est pour cette raison que nous
avons fait appel à un tour organisé pour nous y rendre. Au
programme donc 3 heures de bus puis 46 kilomètres en bateau sur les
canaux du parc national.
Le
bus doit donc venir nous chercher a 6h35 à notre hôtel à San Jose.
La veille, nous nous sommes rendus compte que nous devions acheter
nos billets de bus pour le Nicaragua, trois jours à l' avance. Nous
sommes donc partis a 5h30 pour les acheter et sommes arrivés à la
minute près pour prendre le bus du tour operator.
Si
je raconte cela c'est que ce petit séjour de deux jours fut minuté,
comme on minute un groupe de 40 (!) lorsqu' il part en promenade. En
effet, nous n'avons pas l'habitude de nous promener en troupeau et
j'avoue que ce n'est pas trop notre tasse de thé.
Sur
la route, nous observons le confluent de deux rivières de couleur
différentes et une production de bananes. Le revenu premier du Costa
Rica est l'exportation de ces fruits.
Enfin,
outre les moments de vie collective que nous n'apprécions guère, le
Tortuguero National Park est une merveille de la nature. Il s'agit en
fait d'un réseau très étendu de canaux s'enfonçant profondément
dans la foret tropicale, longeant la côte sur plusieurs dizaines de
kilomètres jusqu'au village de Tortuguero, coupé du monde ou
presque.
Ce
village se trouve sur une fine bande de sable, face aux vagues
puissantes de la mer des caraïbes et dos à ces canaux.
C'est
donc un monde dominé par l'eau où le bateau joue un rôle essentiel
pour les locaux, comme pour les touristes.
Les
longues promenades en bateau nous ont permises d'observer une
quantité d'animaux (oiseaux, crocodiles, singes, serpents...) dans
leur milieu naturel et extrêmement protégé. La végétation y est
luxuriante, étonnante, elle nous ramène à l'origine du monde.
Le
clou de ce séjour est sans nul doute cette soirée du 24 juillet ou
nous attendons sous la pluie et sur la plage. Qu' attendons nous ?
Les tortues.
Nous
en observons une énorme se traîner de l'eau jusqu'à la lisière
des palmiers. Dans l'obscurité, elle semble ne pas nous avoir
remarqué et se hisse lourdement afin de pondre sa centaine d'œufs.
La
seconde, nous l'observons de beaucoup plus près en compagnie du
guide. Il nous montre la tortue pendant la ponte et c'est un à
un que nous voyons les œufs se rassembler dans le trou qu' elle a
creusé à cet effet.
Très
impressionnant d'autant que les tortues sont énormes (1 mètre 20).
Pas
de photo car interdites mais voici les traces qu' elles laissent sur
le sable noir.
Le
bilan de ces deux jours est donc tout de même très positif (les
moustiques ont certainement apprécié notre visite, il ne nous ont
pas ratés) mais nous sommes ravis de retrouver notre liberté.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire