Petits
tours et détours en Thaïlande à l'écart des foules...
11/10/2007
Retard de l'avion à Abu Dhabi, retard à Bahreïn, les passagers de l'A340 qui doit s'envoler pour Bangkok sont déjà confortablement installés, ils n'attendent que nous...
Retard de l'avion à Abu Dhabi, retard à Bahreïn, les passagers de l'A340 qui doit s'envoler pour Bangkok sont déjà confortablement installés, ils n'attendent que nous...
11/10/2007
Nous arrivons vers 11h00 du matin à l'aéroport international de Bangkok et trouvons un taxi sans difficulté.
Recherche d'hôtel, le premier nous convient parfaitement. Il faudrait être difficile pour 10 euros en plein centre ville. Nous n'avons pas le temps de nous poser, nous sentons déjà nos yeux plisser progressivement, il faut éviter l'endormissement.
Nous arrivons vers 11h00 du matin à l'aéroport international de Bangkok et trouvons un taxi sans difficulté.
Recherche d'hôtel, le premier nous convient parfaitement. Il faudrait être difficile pour 10 euros en plein centre ville. Nous n'avons pas le temps de nous poser, nous sentons déjà nos yeux plisser progressivement, il faut éviter l'endormissement.
Déjeuner à deux pas de l'hôtel puis tuk-tuk
(triporteur) jusqu' au Wat Pho, première étape de notre périple thaïlandais. -
Wat- signifie temple ou monastère. Le trajet se fait sans encombre, slaloms
entre tuk-tuks et taxis rose vifs, entre commerces ambulants et grosses
berlines.
Arrivés au Wat Pho, nous
nous acquittons du droit d'entrée (gratuit pour les thaïlandais) et pénétrons
nus pieds dans une immense salle. Cette salle semble pourtant petite. En effet,
un Buddha allongé, recouvert d'or y trône. Ce dernier mesure 46 mètres de long
pour 15 mètres de haut. La vision de cette statue monumentale nous stupéfait
tout comme les fines décorations qui ornent les murs, les portes et le plafond.
Promenade dans le monastère,
dans ses jardins de bonzaïs et autour de ses stupas. Wat Pho abrite également
la plus grande concentration de Buddhas. Souvent, rencontre furtive avec un
moine.
Nous parcourons les deux
kilomètres qui nous séparent de l'hôtel à pied, traversant les marchés. Les
étales sont souvent appétissants, parfois pas du tout, néanmoins les odeurs
nous narguent.
Nous traversons les rues surchargées puis l'université. Nous retournons dans notre quartier animé et vivant mais néanmoins calme afin de profiter d'une nuit bien méritée.
Petit restaurant: "pas trop épicé s'il vous
plait... " J'ai jeté mon dévolu sur une salade thaï au bœuf et aux
oignons... J'avais demandé pas trop épicé...
13/10/2007
12 heures de sommeil plus ou moins réparateur, pluie torrentielle, nous nous adjugeons une heure supplémentaire, bercés par le tintement des cloches des vendeurs ambulants...
12 heures de sommeil plus ou moins réparateur, pluie torrentielle, nous nous adjugeons une heure supplémentaire, bercés par le tintement des cloches des vendeurs ambulants...
Nous partons pour le Grand Palais et Wat Phra Kaew.
Le Palais Royal démontre le raffinement si caractéristique de l'architecture traditionnelle thaïlandaise.
Wat Phra Kaew est un autre temple adossé au Grand
Palais royal. On y trouve outre de magnifiques sculptures et façades,
d'immenses stupas dorées. L'intérêt de Wat Phra Kaew est un Buddha en
émeraudes, minuscule et plutôt décevant par ailleurs.
Le Palais Royal démontre le raffinement si caractéristique de l'architecture traditionnelle thaïlandaise.
Nous reprenons un des incontournables tuk-tuks pour
nous mener au Tha Tien, un embarcadère nous permettant de traverser pour 3
baths (7 cents), Mae Nam Chao Phraya, le fleuve traversant Bangkok.
L'eau bouillonnante est
marron, les embarcations y voguent à vive allure, au loin, les buildings
modernes bouchent l'horizon brumeux. Direction Wat Arun, un magnifique temple
de style Khmer de 82 mètres de hauteur. Nous pouvons accéder jusqu'à
mi-hauteur, la vue y est saisissante sur les activités grouillantes qui se
développent autour du fleuve.
Déambulation nocturne dans
Chinatown nous invitant à voir, entendre et sentir. Les immenses enseignes
lumineuses éclairent violemment les petits vendeurs et cuisiniers ambulants.
Tout le monde mange dans la rue, les tuk-tuks et autres véhicules a moteur tentent
vainement de se frayer un passage. Fumée et moteurs participent à cette
fabuleuse ambiance...
2 heures du matin, des français, des anglais et des thaïs sont rassemblés sur des tables posées à même la rue. nous frémissons ensemble devant la demi-finale de la coupe du monde de rugby...
14/10/2007
Réveil difficile à 8h00. Nous devons prendre le train pour Ayutthaya. Nous sommes étonnés par la modernité de la gare et du bon fonctionnement des trains. Ceux ci sont rudimentaires mais suffisent largement pour un trajet de 2h30 qui nous coûte 30 cents.
Réveil difficile à 8h00. Nous devons prendre le train pour Ayutthaya. Nous sommes étonnés par la modernité de la gare et du bon fonctionnement des trains. Ceux ci sont rudimentaires mais suffisent largement pour un trajet de 2h30 qui nous coûte 30 cents.
Le train longe paresseusement des bicoques sur
pilotis, des murs entiers remplis de linge étendu afin qu'il sèche, des tables
et des chaises occupées par des Thaïs, à quelques 30 cm des voies...
Arrivés à Ayutthaya l'éternel tuk-tuk nous dépose à une Guest House, une charmante
maison thaïlandaise en teck, donnant sur un charmant étang peuplé de lotus.
Nous sommes par ailleurs accueillis par une charmante grand-mère.
Nous sommes par ailleurs accueillis par une charmante grand-mère.
15h00, l'orage éclate, une pluie torrentielle s'abat sur nous, les sorties que nous avions prévues "tombent à l'eau".
15/10/2007
Le soleil nous réveille, les fleurs de lotus sont ouvertes, il fait donc beau.
Un café et nous enfourchons les vélos que nous avons
loué à la charmante grand-mère.
Direction le parc historique et plus précisément le
Wat Mahawhat. Il ne subsiste que des ruines de la grandeur passée de ce
monastère construit au 14ème siècle et détruit par les birmans.
C'est aussi à cet endroit que l'on peut observer une tête de budha incrustée dans des racines, il faut s'en approcher courbé, pour ne surtout pas se tenir plus haut que le budha.
Nous visitons successivement les Wats Thammikarat,
Mongkhon Bophit, abritant un buddha de 16 mètres et Phra Si Sanphet.
Déjeuner sur pilotis et retour à la Guest House pour une sieste bien méritée.
16h00, un tuk-tuk nous attend pour nous faire
visiter ce qui n'est pas à portée de vélo. Nous sommes rejoints par un couple
de belges.
Promenade à l'heure du bain des éléphants.
Nous profitons de la tombée de la nuit au sommet d'un
autre Wat.
Nous retournons enfin à
certains Wats que nous avions visités dans la journée pour les voir éclairés.
16/10/2007
Départ en train pour Pak Chong, ville départ de notre excursion dans la jungle.
Départ en train pour Pak Chong, ville départ de notre excursion dans la jungle.
Le train roule aussi lentement que les paysages sont
beaux. Nous progressons au bout d'une heure au cœur de petites montagnes
boisées. De nombreux passagers, dont je fais partie, effectuent le voyage la
tête au dehors, pour profiter de l'air frais qui souffle à une altitude plus
élevée.
Des vendeurs passent de wagons en wagons pour vendre
des mets souvent indescriptibles...
Pak Chong, le guide que nous avions contacté nous
attend sur le quai, malgré nos 45 minutes de retard.
Pak Chong semble être une ville paisible et banale mais se trouve à quelques kilomètres de l'entrée du Parc National du Kao Yai.
Le pick-up nous dépose dans une guesthouse où
ambiance familiale semble être le maître mot. Des grosses gamelles et un bazar
indescriptible gisent jusque sur le trottoir. 4 euros la chambre pour deux.
15h00, nous partons pour notre première excursion.
Notre guide, Jo et le chauffeur nous prennent en charge.
Parfois le Pick-up s'arrête brusquement, la longue
vue sur pied et les jumelles sont aussitôt dégainées. Je les imite aussitôt,
armé de mon téléobjectif mais plusieurs minutes me sont nécessaires pour
comprendre quoi et où regarder...
Nous observons des écureuils blancs et des perroquets
multicolores puis allons nous promener le long d'une source, lieu de baignade
des familles thaïlandaises.
La route sinueuse nous mène jusqu'à un monastère où des moines s'affairent à différentes tâches.
La route sinueuse nous mène jusqu'à un monastère où des moines s'affairent à différentes tâches.
Jo s'agenouille, nous montre des fleurs, des
plantes, nous fait sentir, goûter, toucher...
Premier objectif: la visite d'une grotte. Nous nous
engageons dans cette bouche béante.
Première surprise, la grotte est utilisée comme lieu
de méditation, de prière et d'offrande par les moines.
Deuxième surprise, la grotte est peuplée de milliers
de chauve-souris qui parfois nous frôlent le visage, alertées par le faisceau
de notre lampe.
Jo me demande: " Pense-tu que les chauve-souris
nous entendent ?"J'avoue que je n'en sais rien.
"La réponse viendra plus tard..." me
répond-il.
Nos continuons l'exploration de la grotte, armés de
nos lampes et de leurs faisceaux recherchant les moindres détails, fouillant
les moindres interstices.
Nous tombons nez à nez avec une espèce particulière
de scorpion, un criquet puis reprenons le chemin de la lumière.
Nous remontons dans le pick-up et empruntons une
piste chaotique. Les paysages sont magnifiques, verts et brumeux, jalonnés de
collines couvertes de forêt humide.
Nous parvenons à la tombée de la nuit à notre
deuxième objectif: une autre grotte à flanc de montagne. Nous sommes en
contrebas mais la lunette télescopique nous permet d'en observer l'entrée.
Le spectacle est extraordinaire: deux millions de
chauve-souris s'en échappent tous les soirs, pendant une heure environ. Elles
cherchent à se nourrir et c'est un véritable nuage ininterrompu qui prend la
direction dictée par le vent. Le spectacle est incroyable tant il est continu,
tant il s'inscrit dans la durée.
Jo émet un sifflement, et c'est tout le nuage qui se
décale d'une dizaine de mètres, avant de retrouver sa trajectoire initiale.
J'ai donc la réponse à la question, les
chauve-souris entendent parfaitement ce qui les entoure. Lorsque nous partons,
le curieux manège continue sans faiblir...
17/10/2007
Réveil matinal. Pendant que nous buvons notre café, des moines viennent avec des récipients jusqu'à la porte. Tous les matins, ils passent chez chacune des familles pour récolter du riz et des vivres. Pas un mot, juste un chant lorsque l'offrande est faite, alors que notre hôte, se prosterne à leur pieds...
Réveil matinal. Pendant que nous buvons notre café, des moines viennent avec des récipients jusqu'à la porte. Tous les matins, ils passent chez chacune des familles pour récolter du riz et des vivres. Pas un mot, juste un chant lorsque l'offrande est faite, alors que notre hôte, se prosterne à leur pieds...
Départ en compagnie de Lee, une chinoise de
Shanghaï.
Nous entrons dans le Kao Yai National Parc, 'un des plus beaux parcs naturels du monde parait-il. En effet, la jungle qui l'occupe est à ce jour l'une des plus représentative de la forêt de mousson. Elle abrite des milliers d'espèces animales que je vais énumérer au gré de nos éventuelles rencontres.
Nous entrons dans le Kao Yai National Parc, 'un des plus beaux parcs naturels du monde parait-il. En effet, la jungle qui l'occupe est à ce jour l'une des plus représentative de la forêt de mousson. Elle abrite des milliers d'espèces animales que je vais énumérer au gré de nos éventuelles rencontres.
Nous pénétrons ainsi dans cette jungle par un petit
sentier boueux. Le temps est menaçant, très humide mais la pluie ne semble pas
décidée à tomber. Nous faisons quelques mètres et déjà, je me sens dans le
ventre de la forêt. Une végétation luxuriante, enveloppante qui occulte le ciel
et la lumière. Difficile de prendre des photos dans ces conditions, certains
espaces sont trop sombres.
Première rencontre, un scorpion. Nous sommes étonnés par sa taille et l'armure qui le recouvre.
Nous deux guides sont passionnés et nous
transmettent cette passion. Ils sont à l'affût du moindre cri, du moindre
craquement de branche, du moindre souffle prêts à dégainer les jumelles, la
lunette télescopique ou le téléobjectif de 400 mm.
Ils voient ce que nous n'aurions jamais vu, leur œil
se pose en un instant, là où le notre cherche et finit par trouver... Nous
marchons sans mot dire, dans l'expectative, prêts à voir surgir un animal. Le
cheminement est parfois aisé, souvent il faut enjamber des troncs, des
branches, passer sous des lianes ou repousser des feuilles longues de 60 cm...
Nous marchons 3h30 et observons des gibbons, ces
singes noirs ou blancs qui vivent hors-sol.
Des toucans nous survolent à grand bruit
d'ailes. Ces oiseaux colorés peuvent mesurer jusqu'à deux mètres d'envergure.
Des grosses araignées confortablement installées au
cœur de leur toile attendent leur proie, des écureuils, de grosses chenilles,
des serpents et des mille pattes, un macaque dégustant un fruit... Telles sont
les rencontres que nous avons faites...
Et puis encore des toucans, cette fois ci beaucoup plus
proches de nous. Nous sommes très impressionnés par leur taille, leurs couleurs
et la féerie qu'ils suggèrent...
Le ciel, la lumière, nous sortons de cette épaisse
forêt.
Nous regagnons le pick-up et continuons cette
traque. Les arrêts brusques se succèdent. Nous observons des biches et une
espèce de poule noire, qui n'est pour nous qu'une poule noire. L'enthousiasme
de nos deux guide est cependant bien plus perceptible. Il s'agit en fait d'une
espèce très difficile à observer.
Nous nous rendons à la cascade de Suwat, celle qui servit
de décor à l'un des scènes du film "la plage" de Dany Boyle, avec
Léonardo Di Caprio.
Nous continuons notre recherche d'animaux jusqu'à la tombée de la nuit. Guère plus que des sons, il est trop tard pour les images, les animaux se sont réfugiés au plus profond de la jungle, et nous, nous sommes fatigués et frigorifiés dans la benne du pick-up...
Nous continuons notre recherche d'animaux jusqu'à la tombée de la nuit. Guère plus que des sons, il est trop tard pour les images, les animaux se sont réfugiés au plus profond de la jungle, et nous, nous sommes fatigués et frigorifiés dans la benne du pick-up...
Ne manquent qu'à notre tableau de "chasse", que
les éléphants et le tigres, ces derniers étant rarissimes à observer...
18/10/2007
Retour à Bangkok en bus confortable. Le film qui est diffusé est un film d'horreur dans lequel le sang coule à flot et les décapitations multiples... Les enfants rient aux éclats...
Retour dans les marchés de Bangkok puis promenade sur la grande pelouse face au palais. Les familles profitent du soleil pour se détendre et faire voler leur cerf-volant...
19/10/2007
Le chauffeur de taxi qui
nous mène à l'aéroport me donne des cours de thaïlandais, tandis que je tente
de lui en donner en anglais...
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