Carnets de plusieurs voyages réalisés entre 2006 et 2009 au départ d'Abu Dhabi
Wadi: En arabe, cours d'eau temporaire, le plus souvent à sec, mais qui peut soudainement charrier de grandes quantités d'eau lors de pluies violentes.
Du 22/10/2006 au 24/10/2006
Départ le 22 octobre à l'aube pour trois jours de d'escapade dans la péninsule du Musandam. Ptit Chat (Christophe) nous a rejoints pour une semaine et Camille et Sébastien se sont associés à cette aventure...
Notre objectif est de faire, en 4x4, une traversée nord-ouest sud-est de la péninsule du Musandam, petite enclave Omanaise perdue au nord des Émirats Arabes Unis. Cette traversée doit nous mener du Golfe Persique à l'Océan Indien.
Nous partons à 6h00 du matin, puis après une bonne une bonne demi-heure de formalités administratives à la frontière, nous passons en Oman.
Sitôt la frontière passée, le paysage naturel et urbain change radicalement.
Les montagnes plongent dans la mer, les
fjords s'infiltrent dans les terres, les petites maisons en terre
semblent écrasées par les reliefs, et les plages s'étirent, l'eau
turquoise nous nargue...
La luminosité est telle que les couleurs sont pastelles.
Nous traversons de petits villages de pêcheurs, montons au fort de Tibat, notre périple agrémenté par des haltes salvatrices sur les nombreuses étendues de sable blanc. Nous nous isolons pour nous désaltérer, le ramadan n'est pas terminé...
Nous
arrivons à Khasab, petit bourg du bout du monde, la route bitumée
s'y arrête, les montagnes empêchent de poursuivre.
Nous
arrivons à Khasab, petit bourg du bout du monde, la route bitumée
s'y arrête, les montagnes empêchent de poursuivre.
Quelques
courses pour le dîner, puis nous entamons la piste qui s'enfuit dans
les montagnes arides. Nous projetons de camper sur une plage sauvage,
accessible uniquement en 4x4.
Après une halte dans une forêt d'acacias, petite halte verte au milieu d'une sécheresse hostile, nous prenons la piste raide qui nous mène au belvédère surplombant cette fameuse plage. La vue est plongeante.
Après une halte dans une forêt d'acacias, petite halte verte au milieu d'une sécheresse hostile, nous prenons la piste raide qui nous mène au belvédère surplombant cette fameuse plage. La vue est plongeante.
La
plage ne nous convient pas, nous retournerons à Khasab pour dormir
sur une plage que nous avions vu quelques kilomètres avant le
bourg.
Nous faisons une halte au port pour négocier avec un pêcheur qu'il nous emmène observer les dauphins et peut-être nager avec eux.
Le rendez-vous est pris, nous embarquerons le lendemain à 12H00.
Nous montons le camp sur une plage nichée au milieu des reliefs.
Nous faisons une halte au port pour négocier avec un pêcheur qu'il nous emmène observer les dauphins et peut-être nager avec eux.
Le rendez-vous est pris, nous embarquerons le lendemain à 12H00.
Nous montons le camp sur une plage nichée au milieu des reliefs.
Baignades,
feu de bois et, après quelques heures d'attente ( ramadan oblige ),
nous pouvons enfin faire cuire nos grillades.
Réveil
matinal, et en guise de toilette, une baignade dans une eau
dépassant allègrement les 27 degrés...
Balades
dans Khasab entre fort, palmiers, rues poussiéreuses et montagnes,
puis nous nous rendons au port.
Nous
retrouvons notre pêcheur, embarquons les palmes, les masques, les
tubas et maillots et partons à grande vitesse le long de cette côte
déchiquetée, située à quelques 50 kilomètres des côtes
Iraniennes. 2h30 de navigation dans ces fjords coupés du monde, des
villages isolés, des plongées aux milieu des coraux, des oursins et
des poissons multicolores - un monde sous le monde-, mais point
de nage avec les dauphins. Nous en avons vus un, furtivement...
Retour
à terre puis direction la forêt d'acacias où nous étions la
veille pour déjeuner paisiblement et ramasser du bois pour le feu de
camp, à l’abri des regards, à l'ombre d'un arbre et en compagnie
des chèvres.
Nous
reprenons la piste qui s'élève dans les montagnes. La piste est
raide, très raide même, les vues sont plongeantes, les ravins,
impressionnants mais l'altitude rend la température plus
supportable.
Nous
profitons d'une vue panoramique non loin d'une base militaire, on
nous apprend que nous ne pourrons pas poursuivre la piste, il faut
repasser la frontière à l'endroit où nous sommes rentrés en
Oman...
Nous faisons une petite marche d'une heure et demie, qui nous mène à un belvédère naturel, dominant l'ensemble de la côte ouest de la péninsule.
Nous faisons une petite marche d'une heure et demie, qui nous mène à un belvédère naturel, dominant l'ensemble de la côte ouest de la péninsule.
Nous
trouvons une vaste étendue plane vers 1800 mètres d'altitude,
agrémentée de quelques arbustes, pour y monter le camp. Pommes de
terre cuites à la braise, feu de camp et visite des ânes ont
composé le programme de cette soirée.
Le
lendemain, réveil matinal, nous sommes donc dans l'obligation de
rebrousser chemin.
Nous
redescendons à Khashab
Plutôt
que de réaliser la traversée prévue, nous repasserons le poste de
frontière et nous voulons réaliser une traversée est-ouest qui ne
devrait pas poser de problèmes au regard des formalités
douanières.
Nous repassons aux Émirats Arabes Unis, et prenons la piste qui nous emmènera du Golfe Persique à l'Océan Indien.
3 heures de piste à gravir montagnes et crêtes rocheuses, avec des vues spectaculaires sur des abîmes sans fin. Les montagnes sont parées de strates régulières, le lieu ne semble pas avoir changé depuis des milliers d'années...
Nous repassons aux Émirats Arabes Unis, et prenons la piste qui nous emmènera du Golfe Persique à l'Océan Indien.
3 heures de piste à gravir montagnes et crêtes rocheuses, avec des vues spectaculaires sur des abîmes sans fin. Les montagnes sont parées de strates régulières, le lieu ne semble pas avoir changé depuis des milliers d'années...
Nous
passons dans des gorges tortueuses et étroites, les couleurs sont
chaudes, la végétation réapparaît timidement, nous approchons de
l'Océan Indien...
Nous
arrivons à Dibba qui signifie la fin de notre périple qui s'est
déroulé sans encombre... jusqu'à ce que je veuille aller jusqu'à
l'océan en 4x4... Ensablement, si bien que le niveau du sable était
au niveau des portières...
A
peine le temps de réagir, un 4x4 arrive, deux émiriens en sortent,
l'un deux prend le volant, l'autre dégonfle les pneus, et en 5
minutes, ils nous sortent de ce bourbier...
Baignades dans une eau à 30 degrés, une belle façon de clore cette aventure...
Baignades dans une eau à 30 degrés, une belle façon de clore cette aventure...
3
h 30 de route, nous arrivons fatigués à Abu Dhabi. Nous allons
rendre le 4x4, et rentrons à l'appartement, non sans avoir fait un
détour au Marrakech restaurant, pour y déguster un buffet à
volonté de spécialités marocaines...
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